Un souffle, la palpitation du dehors s’introduit par la fenêtre légèrement entr’ouverte. Un peu d’air, caresse de la nuit qui se retire. Transportant l’espace intermédiaire : le paysage du rêve avec ses voûtes et l’homme-refuge dans la foule rassemblée en silence se fond dans l’impalpable qui te touche et ne se nomme pas encore réveil. Le corps redevient lourd, lesté par la présence invisible de l’arbre débordé par l’irruption de ses fleurs, par la pâleur du jour au bord de l’éclosion, par l’odeur du gril tenu la veille par les adolescents en mal de fête.
codicille : avant-avant dernier moment dans la liste précédente : celui qui aimante l’attention juste avant le point du jour
« l’arbre débordé par l’irruption de ses fleurs, par la pâleur du jour au bord de l’éclosion, par l’odeur du gril tenu la veille par les adolescents en mal de fête. » j’ai toutes les sensations . Merci