_ sommaire général du cycle;
_ sur Patreon, téléchargement du doc d’appui (plus inscription et publier vos contributions, plus Zooms etc.);
_ contributions à envoyer par mail de ce dimanche 23 mars au samedi 29 max.
[mise en ligne du PDF ici dimanche 30 mars, à réception des premières contributions, atelier ouvert jusqu’au samedi 5 avril]
• les textes sont envoyés à l’adresse mail du site, en fichier joint (.docx, .pages, .odt, merci éviter pdf), si possible accompagnés de 3 lignes d’un «codicille» sur l’écriture elle-même. Actualisation quotidienne pendant la période d’ouverture.
• libre à vous bien sûr (et même on recommande) de regrouper parallèlement vos contributions dans un article du blog à la façon habituelle;
Rebecca,
j’ai la confirmation en te lisant de quelque chose qui me trottait dans la tête avec cette consigne « Moments », c’est qu’elle peut être très proche, dans les mouvements, les remuements qu’elle nous fait aborder, d’une autre : « Le Sentiment » à partir de Tarkos… l’impression qu’on pourrait substituer dans nombre de nos contributions « Le sentiment de » au « moment qui » ou « moment de », et la force de ce qui s’écrit en serait inchangée — comme si le moment ne se dégageait qu’à partir de son sentiment — comme si le moment, c’était le sentiment du moment — enfin comme si un moment n’était rien d’autre qu’un sentiment
… et puis ton montage de moments nous écrit un film (les moments comme autant de séquences, plans glissés)
Patrick,
très touché par ces mises en image de l’ennui, d’un ennui salvateur (« le plus plat peut sauver du pire ») ; du méandre horizontal comme remède aux verticalités ; enfin par tes deux souffles finaux, comme des expirations : étals
Nicolas H.,
nuque… main… un souffle… ventre… oui, c’est ça (je crois) : le moment naît du sentiment
à lire ces moments ( pas tous encore ) je sens une poussée et je comprends que je devrais arrêter de lister d’énumérer pour creuser et prendre en-dedans élan ( tes moments liés Rebecca très forts … et la piste Tarkos sûrement à explorer (merci Christophe )
Patrick,
ne peux m’empêcher de revenir à tes fragments, tes moments… ce que tu sembles nous dire, c’est que l’ennui est révélateur du moment, voire son créateur, car il faut une disponibilité préalable à son accueil, l’ennui serait ce poste ou cette posture d’observation, cet affût, ou cette béance — je ressors alors mon Agamben, indéfectible compagnon, en l’occurrence son livre L’Ouvert, il y cite Heidegger, qui considère l’ennui comme une des tonalités émotionnelles profondes de l’homme (ceci dit de mémoire)