Codicille : j’ai beaucoup ri en écrivant ce texte… superstitions ?
Tourner la langue sept fois dans la bouche peut-être huit voir si quelque chose change on ne sait jamais ; dire un mot à l’envers ; sourire pour de vrai à toutes les personnes rencontrées et pour de faux aussi ; reconnaître le bonheur ne pas l’attraper surtout pas pour aujourd’hui du moins, demain on recommencera ; savoir qu’on ne sait rien et c’est mieux comme ça ; avancer pied droit pied gauche, ne pas trébucher ou alors bien tomber ; inspirer par le ventre d’abord le reste viendra ; ne rien dire ne rien remplir ; oublier, se souvenir et rire un peu ; recommencer ; cligner des yeux pour regarder dedans ; faire un vœu en secret, l’oublier ; lâcher prise, quelle prise ? attraper le vent et dire que la magie existe ; taper trois fois du pied ; faire une grimace en cachette ; chanter une chanson inventée ; ne pas jeter la pierre ; garder le bébé même si on jette l’eau ; croiser un regard et le soutenir ; trouver un trèfle à quatre feuilles avant que lui ne nous trouve ; faire semblant d’être un funambule sur le chemin et imaginer qu’on s’envole ; ouvrir les bras et danser… danser encore.
Qu’est-ce que ça fait du bien tous ces clins d’œil à nos superstitions. Particulièrement aimé » trouver un trèfle à quatre feuilles avant que lui ne nous trouve » ;. Merci vraiment Raymonde.
merci… et c’est vrai ce sont les trèfles à quatre feuilles qui me trouvent en marchant, en courant ils me sautent dessus par dizaines…
Merci pour cette retroversion du monde pétillante et joyeuse !
Merci, oser dire que je reste optimiste… on ne décide pas du bonheur, c’est un peu comme les trèfles à quatre feuilles il nous attrape si on se laisse attraper, enfin ce n’est qu’un point de vue, le mien, bonne journée
Tellement toi, ce beau texte truffé de clins d’oeil, facétieux. Merci pour cette poésie gaie, Raymonde.
Merci Anne, rions tous ensemble ça ne craint rien…