#boost #05 | Il Est Cri

D’effroi, de terreur, de stupéfaction, de mécontentement, il sort violemment des corps, il effraie le monde, terrasse l’indicible, il fait tomber les murs, abolit les frontières, égalise les genres, terrorise la violence, il ne s’arrête pas, il équilibre la balance de la justice, adoucit les chagrins, tarie les larmes, redonne la douceur à l’enfance, ne se décourage pas, harangue le pouvoir, fait reculer la stupidité, il est la révolution portée dans les corps, la colère des os, celle de la désespérance, il broie le désespoir, libère la souffrance, il avance coûte que coûte, brave les interdits, il écrit sur les banderoles, il n’a plus rien à perdre, ne craint pas les forces de l’ordre, il tombe, il se relève, il porte l’espoir d’un monde meilleur, il est là dans la rue, dans les livres. Il Est Cri.

Codicille

Je me suis laissée guider par ce Il est Cri (Il écrit) sans doute influencée par —  Tenir tête à l’utopie—  et — Peur de rien — Plus facile pour moi d’écrire l’universel que l’intime, mais consciente que les deux finalement se rejoignent.

A propos de Marie Moscardini

«Après une formation à Aleph en 2014, j'anime des ateliers d'écriture dans une petite ville de Saône et Loire.» Voir son site Nouvelles à écrire.

3 commentaires à propos de “#boost #05 | Il Est Cri”

  1. Absolument d’accord sur le lien étroit entre universel et intime (je l’ai souvent éprouvé)
    Et on peut aussi partir de l’infiniment intime pour rejoindre le plus vaste propos, pour s’insérer dans la « fresque » comme l’écrit Annick N. Et on est tellement surpris les premières fois
    merci Marie

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