Pour accès au PDF, cliquer sur le titre ou sur l’image ! Mise en ligne continue du dimanche au vendredi inclus, mais après on passe la suivante !
_ rappel : le sommaire général du cycle et ses vidéos;
_ les précédents récaps;
_ la page Patreon avec les docs d’appui;
• Après le prologue avec Jean-Christophe Bailly, une nouvelle visite au Le kilo de Christophe Tarkos (POL, 2022) avec un inédit majeur, au croisement de nos cycles «vers une éco-poétique» et «pousser la langue».
• Pas de recommandation pour la longueur, mais vraiment de vraiment, merci de tenter cette diffraction en quatre strates : la terre prise dans un mouvement (ST1), la langue prise par et dans la terre (ST2), soi-même dans le rapport à la terre (ST3) et (facultatif !) le «dictionnaire» — son mot — ST4… en partant de ce tout petit morceau de terre à prendre dans la main, et que vous puissiez considérer comme «votre» terre…
Important : merci, dans vos envois, de bien repérer les paragraphes ST1, ST2, ST3, ST4, ne pourrai intégrer les contributions hors cette répartition en strates, comme le propose Tarkos.
Rappel : ST1, la terre mouvement, la terre paysage ; ST2, la langue prise à la terre, la
terre remuant la langue ; ST3, soi-même et la terre, la terre et le corps ; ST4, un dictionnaire.
• les textes sont envoyés à l’adresse mail du site, en fichier joint (.docx, .pages, .odt, merci éviter pdf), et sont à accompagner de 3 lignes d’un «codicille» sur l’écriture elle-même. Actualisation chaque matin pendant la période d’ouverture.
• libre à vous bien sûr (et même on recommande) de regrouper parallèlement vos contributions dans un article du blog à la façon habituelle;
[contributions ouvertes du 9 au 15 février]
La vidéo donne très envie de s’y coller, à la terre !!
au boulot, alors !
c’est pas gentil de m’avoir oubliée ! J’étais pas dans les clous ?
pas d’oubli (comment ?!) mais possible me renvoyer fichier, comme dit dans le mail, avec la répartition ST1/2/3/4 de la consigne ? aucun pb pour la publication blog, mais pour le PDF collectif important qu’on ait cette lisibilité commune… merci!
@patrickbianchon : j’ai tout aimé les teintes de fatigue, les strates de patiences, la définition impossible. @catherineserre Terrassement / Terrassé / Terrasse : génie ! @perlevallens : la terre comme chair d’un coup ça ouvre une immensité, waww ! @laurentstratos : haha bien joué le poisson et merci pour ces images qui m’ont fait voyager
@Perle Vallens – J’ai envoyé ma contribution hier soir, et me suis réveillée ce matin en me disant « pourriture », un mot qui manque à mon texte : il est bien vivant dans le tien. J’aime l’expression « la terre autophage ».
@Patrick Bianchon – « Une seule odeur. Une odeur de terre. » Je la sens à te lire. Est-ce vrai pourtant ? Est-ce que la terre a la même odeur partout sur la terre ?
@Catherine Serre – c’est magnifique, on aimerait que tu « creuses » encore cette matière-terre.
@Anne Dejardin – J’aime beaucoup ton « ST2 C’est à genoux qu’on lui parle… » | ST4 : as-tu vu « Le retour des hirondelles » de Li Ruijun ?
Test pour @juliettederimay
Merci pour le test, je le vois ici, mais rien dans les mails…
#Juliette Derimay, j’aime beaucoup ton ST2
@Christophe Testard, Intéressante, l’approche par l’effondrement, la terre qui se dérobe, jusqu’au couloir de la fin du texte
@Carole Temset, je suis très touchée par votre texte.
@Noëlle Baillon, très beau texte, la marée vue depuis le limon, qui fait basculer le point de vue habituel
lire toutes ces terres comme un grand livre de terre
lire d’un coup à la suite la coulée la falaise de Christophe avec son participe présent, l’inondation de Carole, la prière à la glaise d’Anne, la terre marine de Noëlle, la terre mémoire de Patrick, on aimerait s’enfoncer profond avec Gilda, et aussi couler glisser se risquer…
on aimerait commenter tout le monde
(je le fais plutôt dans les posts individuels)
Un sacré ensemble tout ça de terreau de loess de boue de sang…
oui, me doutais qu’on ouvrirait une trappe pas ordinaire…
Merci Laure. La Dordogne qui coule le long de ma ville semble faite autant d’eau que de terre.
Rétroliens : #boost #01 | nuit d’été – le Tiers Livre | écrire, publier, explorer
Sur les traces de Christophe Testard la semaine dernière, je pose ici mes commentaires mais j’ai l’impression que la dynamique est plus dans les post individuels. Tant pis, je continue au moins pour cette fois-ci.
@Isabelle Charreau
Les 2 premiers paragraphes sont durs et abrupts comme le traitement infligé à la terre, le 3e essaie d’entretenir sinon de réparer, le 4e est lapidaire
@Claude Enuset, St2 drôle et grinçant, beucoup aimé l’enchainement des 3 premiers paragraphes, et surtout le st1, les animaux remueurs de terre, dont nous sommes, et le rythme, on y va, envie de se faire ver pour connaître un tunnel de terre
Et de retrouver la même idée dite autrement @Juliette dans le texte suivant, magie des échos d’une production collective
@Francoise Renaud, quelle belle langue de la terre dans st2
Oui Laure, la mayonnaise ne prend pas, certainement la succession des commentaires depuis un même post complique les échanges personnels. Il n’en reste pas moins dommage que l’énergie qui se dégage du recueil de nos textes ne puisse être relayée par un fil collectif de discussion (mais il est vrai que nous avons aussi pour ça le groupe facebook…). Essaimons, donc
il y a le groupe Facebook (où je ne vais pas, ou le moins possible), mais est-ce qu’il n’y a pas aussi le forum. est-ce que ça ne pourrait pas essayer sur le forum???
Angelo Collela, Tarkos est dans la place !
Ce que je retrouve dans la proposition d’Angelo est quelque chose qui me frappe à la lecture des textes de Tarkos : comment on sent ses énoncés formulés depuis la bouche ; et depuis l’improvisation ; et depuis le fait de n’avoir aucune idée de rien a priori : on ne sait pas ce qu’on va dire avant que cela sorte de la bouche. Je ne sais rien et je l’écris, et c’est pour le savoir que je l’écris. J’ai l’impression que chez Tarkos, et ici, l’écrit et le dit se confondent — sans qu’il soit aucunement question de reproduire ou singer un langage parlé : c’est du cheminement d’une pensée qu’il s’agit, mais d’une pensée qui se produit dans la bouche… Je suis toujours tenté en lisant les énoncés de Tarkos, en suivant comment sa pensée s’énonce et se fabrique, et bien qu’aucune ponctuation ne les signale, de reproduire des hésitations, de rajouter des blancs, des temps aux espaces entre les mots — dans vos strates, Angelo, également : cela se lit à la bouche
Angelo *Colella, pardon
Anh Mat, la puanteur de la terre — et cependant son attrait — oui, aussi
Gracia Bejjani je lis — me trompé-je ? — la terre substrat des métamorphoses de soi, je lis : poupée de terre, (je sens comme l’élémentaire et l’intime se mêlent) et je vois, dans la verticalité de ton texte, le mou de la terre prendre forme (c’est beau), merci
merci de nous donner à voir par tes yeux, ta lecture de tous les textes. tes retours sont d’une si grande finesse vraiment. tes mots si beaux, magnifique présence, merci
Catherine Koeckx, il n’y a pas de continent qui ne se découvre ! (mon carré de délaissé végétal à moi, derrière chez moi en tout cas, j’ai tendance à l’appeler « jardin du souvenir » — c’est un peu, je ne sais pas, où la friche et le tokonoma se rejoignent, tous ces petits carrés de jardin, enceintes sacrées à leurs manières, du votif oublié)
Merci Catherine Plée pour la terre en pot et en sac — cause à défendre ou perdue ? il fallait en tout cas qu’elle soit de la fête