La griffure du mur quand le reflet des fenêtres : aux portes fermées, l’œil qui zoome sur les signes – F.S qui es-tu, Fanny Florence Fernando Suzanne, qui es-tu toi l’éternelle emmurée ? – sur les entailles – on grattera ta peau jusqu’à ton effondrement – la tentative de percement pour que tu t’ouvres – et te refermes dans ton ascenseur de verre – au ciel des parkings.
Quand la ville penche – quand la ville aux horodateurs, quand la ville aux hydrantes – quand la ville bascule – quand la ville aux vélos électriques – quand ton reflet s’engouffre au grillage – mise à ban, défense formelle est faite à toute personne non autorisée de laisser stationner des véhicules – te voilà l’interdit qui escalade l’immeuble – cette immeuble prison à poubelle – femme.
Au cadre coupant – nancybelle, es-tu toile, es-tu miroir ? – la montée lente – fantôme de moi-même, qu’as-tu déniché au fond de ces corridors antiques ? – se détournent la nervure et la rouille – pourquoi ne pas fermer enfin ces portes entrouvertes ? – des façades fatiguées.
Et te voilà ville au repos toute tourneboulée – est-ce la bière ? est-ce ce chemisier blanc ? – et voilà que ton sol, c’est ton ciel – et voilà que ton parasol, c’est ton paraciel – et voilà que la table brouillardeuse de ton renversement – ton ciel, c’est un couloir – devient l’endroit de ton envers trop net de jeune fille sage.
Ne restera des ombres – ombres à bicyclette, ombres polluantes – de ta vie d’avant les murs – de ta vie en 2D – que la procession mécanique de tes habitants – de tes habitants à la recherche de surfaces à louer et qui ont mal aux dents – hypnotisés par le clin de ton œil – est-ce pour cela qu’on t’a nommée Beauregard ? – attiré par les toits.