solstice jour le plus court ils vont rallonger on va vers l’été mais demain l’hiver jours les plus tristes, les plus froids
un livre encore heureux qu’on va vers l’été je dirais christiane rochefort sans vérifier sur wikipedia y’a rien qui m’énerve plus
l’ami d’enfance retrouvé grâce au ping pong, aux rayons X, à la photographie
pignouf j’aimerais le placer dans un texte voilà c’est fait ; anacoluthe aussi
voir paris différent après une expo de depardon à la BNF
purge d’hiver : écrivez les choses que vous voulez laisser tomber sur des bouts de papier, brûlez chaque morceau un par un, la mort de ces papiers ouvre la voie à la naissance d’un avenir plus positif.
les frères jacques au centre culturel albert camus tananarive
françoise dorléac catherine deneuve place colbert les demoiselles de rochefort fin du tournage
soulever la bâche de la tente pour voir johnny halliday puis à la fête de l’huma puis à bercy puis à république finalement je l’ai vu beaucoup
david mcneil demande à pierre akendengué de venir sur scène et il ne vient pas
david mcneil la table à côté au petit saint benoit
les rita mitsouko aux lumières de belleville
si bavard à la table à côté chez chartier avec qui je ne sais plus lui fabrice lucchini
un matin rue petit un inconnu et ses caméras plus tard son portrait sur un programme de la comédie française: idrissa ouedraogo
une aura au loin qui descend les champs élysées je ne vois que lui jean pierre léaud
les moissons du ciel rue des écoles ambiance magnétique catherine deneuve est dans la salle
one+one au centre culturel suisse françois bon présente
saint-germain-des-prés catherine deneuve fait livrer des fleurs à yves saint laurent pour son anniversaire
thuram président
fontaine commence une chanson areski l’interrompt areski commence fontaine l’interrompt concert pour rien et pour la mémoire
brigitte fontaine au café de la danse higelin à la guitare c’est reparti
tanks are rolling out stones are rolling in
à stellenbosch l’air est lumière
mon père dans le jardin ne pouvant plus parler, la gorge ouverte ; souffrance et angoisse cachées ; moi ne comprenant rien
la nuit à la frontière burkina – mali, les vautours, je vous avais écrit ça au retour je suis passé vous voir, première halte en France
la grand mère joséphine qui s’effondre dans la rue à Mérignac les raisins éparpillés sur le trottoir
de dubaï à los angeles 22 personnes premier zoom familial
hélène 90 ans lisant sous un plafonnier auquel elle n’a laissé qu’une ampoule pour économiser l’électricité
le feu d’artifice du 14 juillet à Nice dans un jardin public.
les yeux rougis par les pleurs ; tant de désir de vengeance, de hurler ton mépris ; TV NB allumée par terre ; incompréhension devant cette trahison
on va vers l’été
images qui se répondent et se télescopent … l’humour saisit par la douleur. Beaucoup de musique (il faudrait faire la bande son) et Deneuve en gest star.
Laisse un vrai goût du temps
bonne idée la bande son, pas trop régressive quand même ! je suis allé écouter le podcast des point virgules ; ça donne une toute autre présence aux textes, étonnant. Merci Nathalie.
oui beaucoup de douleur aussi je trouve…
c’est comme jeté en pâture et on prend tout, les images se mêlent et entrent dans nos yeux
(j’adore « higelin à la guitare c’est reparti »)
jeté comme en pâture, je n’ai pas trop pris le temps de trier, d’organiser ; la contrainte était de le publier le jour du solstice, y’avait urgence ! Merci pour ces mots.
mais il faut jeter, c’est bien… jeter sans réfléchir et c’est pour ça que ça marche…
surtout ne pas trier…