Dans la nuit précédant la nuit où l’on n’en finit jamais de reculer d’une heure sans y rien comprendre, la veille devint le jour, anticipant le voyage qu’elle allait faire vers lui qui rêve déjà que l’heure est venue de leur temps, que cette heure d’octobre de sommeil en plus est une éternité, qu’une journée dure un mois, une année, une vie, que le temps -fut-il de Greenwich, de Berlin ou de Pétaouchnok- ne compte pas, que les distances n’existent même plus quand l’autre est là, présent, avant même le début du voyage, qu’ils vont voir ensemble le soleil se lever se moquant des fuseaux et cela quand ils veulent.
Le voyage n’est pas le vrai voyage, la nuit est celle d’avant, la longue phrase est courte et lourde. Il y a des fois où ce n’est pas possible de respecter les consignes. Et puis, il y a des jours et des nuits où la tête est ailleurs.
C’est beau quand la tête est ailleurs, merci.
Oh !!! N’empeche que cette traversée aurait pu durer encore … merci pour cet horizon (comme tu sais)
Vive la nuit qui précède la nuit !
Clarence, Caroline, Jeremie, merci de vos regards trop complaisants. Et merci surtout de vos écritures