Des marches en béton qui descendent vers un sous-sol sombre, un escalier large dans une pièce grande pour sa fonction, une arrière-cuisine, une pièce où on ne fait que passer, où on ne s’arrête jamais, toutes les pièces étaient grandes, une pièce entièrement carrelée, des carrelages blancs, peut-être une bande à mi-hauteur de carrelages bleus. Ne jamais avoir su ce qu’il y avait en bas des marches, dans le sombre.
Un petit château abandonné, une mare verte et un hippopotame. L’animal livré à lui-même, seul, dans ce paysage désolé.
Une marquise, la vue sur l’église et sur le cimetière, des pièces en enfilade, un gros évier en grès, l’harmonium Philips Philicorda, le gros coffre-fort noir dans le salon et les doigts qui le manipulent.
Le coin de la citerne blanche, des pavés moussus et glissants, les pieds qui font attention, la vieille niche en bois, la margelle du puits, ses pavés rouge orangé et les lauriers.
La ruelle venteuse dans laquelle le son résonne, le bruit des tongs qui y claquent, les traînées de sable sur le bitume et puis l’escalier qui descend vers la mer, avec sa rampe en métal.
Et là aussi ça me plaît bien. Une préférence pour l’hippopotame qui vient colorer tout le reste, il est seul dans sa mare, seul dans le texte aussi, en plein milieu. Ce qui signifie qu’il y aurait, certainement, beaucoup à en dire du pachyderme.