Copie de deux paragraphes du texte Le tilleul cycle Autobiographie #3 arbres
Arbres et arbustes, arbrisseaux, feuillus, résineux ou conifères. Comment décrire tous les végétaux présents dans les forêts, dans les campagnes, dans les jardins. L’heure est à l’écologie, on réfléchit davantage à l’environnement. La prise de conscience des menaces comme celle de l’urgence climatique semble devenir plus saillante. L’attention aux paysages et aux alentours s’est aiguisée comme celle à l’encontre de la faune et de la flore. Poumon dans la ville, les parcs et jardins publics, jardins d’agréments ou de conservation sont prisés par les citadins. On végétalise les toits de Paris et certains murs, des ruches ont fait leur apparition dans la capitale. Bien sûr les jasmins odorants du parc Georges Brasses ont leur place dans ce théâtre de verdure. C’est sans compter encore les buissons de forsythias aux longs rameaux flexibles et aux grandes fleurs jaunes. Cependant, le tilleul argenté garde toujours mes faveurs. Depuis le balcon de la vieille maison, accoudée aux balustrades, j’aperçois son large tronc aux ramures souples.
Dans l’herbe allongée, dos contre la terre, cheveux et tête reposant dans les feuilles sèches et la poussière. Un changement de perspective s’opère. L’arbre observé depuis le sol gagne en profondeur et en mystères. Cathédrale inversée de mousse et de feuilles hautes, le chant des oiseaux s’en échappe. Un rossignol peut être et ici un chardonneret volète. Leur présence rompt le silence et l’accalmie. L’écorce épaisse et craquelée raconte une histoire. Elle est grisâtre et couverte de lichens. Peut-être recèle-t-elle tant de secrets tus et de tourments, de sanglots et de résignation, de joies et de bonheur piétinés. Au pied de cet arbre les générations se sont succédé, goûtant à sa tranquillité. Elles ont trinqué sous ses auspices à des jours meilleurs profitant de l’été et des congés.
Première version avec notes (ajouts 1 en italiques)
Arbres, arbustes, arbrisseaux, feuillus, résineux ou conifères. Comment décrire tous les végétaux, –comme toutes les plantes vivantes– présents dans les forêts, dans les campagnes, dans les jardins. L’heure est à l’écologie, on réfléchit davantage à l’environnement. La prise de conscience des menaces comme celle de l’urgence climatique semble devenir plus saillante. L’attention aux paysages et aux alentours s’est aiguisée comme celle à l’encontre de la faune et de la flore. Poumon dans la ville, les parcs et jardins publics, jardins d’agréments ou de conservation sont prisés par les citadins qui réclament davantage d’espaces verts et moins de béton, souhaitant désormais verdir la ville et intégrer davantage la biodiversité. On végétalise les toits de Paris et certains murs, des ruches ont même fait leur apparition dans la capitale. Des micro-jardins surgissent de manière hasardeuse, cultivés sur un balcon ou encore une terrasse, ces jardins potagers ou d’ornement se font improbable invitation de la nature dans la ville. Bien sûr les jasmins odorants du parc Georges Brassens dans le quinzième arrondissement ont leur place dans ce grand théâtre de verdure. C’est sans compter encore les buissons de forsythia aux longs rameaux flexibles et aux grandes fleurs jaunes, les jasmins, les seringats, les kpterostyrax hispida et autres plantes aromatiques et médicinales du jardin des senteurs mais comment saisir la richesse débordante de ce parc. Cependant le tilleul argenté garde toujours mes faveurs. Depuis le balcon de la vieille maison familiale, accoudée aux balustrades, j’aime contempler son large tronc aux ramures souples.
Dans l’herbe allongée, je me sens à ma place, dos contre la terre, cheveux et tête reposant dans les feuilles sèches et la poussière. Un changement de perspective s’opère ou bien un renversement de paradigme. L’arbre observé depuis le sol gagne en profondeur et en mystères. Cathédrale inversée de mousse et de feuilles hautes, le chant des oiseaux s’en échappe. Un rossignol peut être caché dans les feuillus et ici un chardonneret volète et accompagne le roucoulement des pigeons ramiers. Leur présence rompt le silence et la fragile accalmie. L’écorce épaisse et craquelée raconte une histoire. Elle est grisâtre et couverte de lichens. Peut- être recèle-t-elle tant de secrets tus et de tourments, de sanglots et de résignation, de joies et de bonheurs piétinés. Au pied de cet arbre, tant de générations se sont succédé, goûtant au bonheur et à la tranquillité. Elles ont trinqué, sous ses auspices, à des jours meilleurs, profitant de l’été et des vacances.
Version deux avec notes (ajouts 2 en gras et ajouts 1 en italiques)
Arbres et arbustes, arbrisseaux, feuillus, résineux, conifères. Comment décrire tous les végétaux présents dans les forêts, dans les campagnes, dans les jardins. L’heure est plus que jamais à l’écologie, on réfléchit davantage à l’environnement. La prise de conscience des menaces comme celle de l’urgence climatique est devenue incontournable. L’attention aux paysages et aux alentours s’est aiguisée comme celle à l’encontre de la faune et de la flore. Véritable poumon dans la ville au XXI° siècle, les parcs et jardins publics, jardins d’agrément ou de conservation sont prisés par les citadins qui souhaitent désormais verdir la ville et intégrer davantage la biodiversité. Les toits de Paris se végétalisent comme certains des murs de la cité, des ruches ont même fait leur apparition. Des micros-jardins surgissent de manière hasardeuse, cultivés sur un balcon ou sur une terrasse. Tous ces jardins potagers ou jardins d’ornement se transforment en une improbable invitation de la nature dans la ville. Bien sûr, les jasmins odorants du parc Georges Brassens ont leur place dans ce grand théâtre de verdure. C’est encore sans compter les buissons de forsythia aux longs rameaux flexibles et aux grandes fleurs jaunes, les glycines mauves, les seringats et autres plantes aromatiques et médicinales du jardin des senteurs mais comment oublier toute cette profusion végétale le parc tout entier s’apparente à un jardin anglais. Libre et sans contrainte. Cependant, le tilleul argenté garde toujours mes préférences. Depuis le balcon de la vieille maison, accoudée aux balustrades, j’observe son large tronc aux ramures souples.
Dans l’herbe allongée, dos contre la terre, cheveux et tête reposant dans les feuilles sèches et la poussière un changement de perspective s’opère. L’arbre observé gagne en profondeur et en mystères. Cathédrale inversée de mousse et de feuilles hautes. Le chant des oiseaux s’en échappe ici un rossignol caché dans les feuillus, là un chardonneret volète et accompagne le roucoulement des pigeons ramiers qui rompt le silence. L’écorce épaisse et craquelée raconte une histoire. Elle est grisâtre et couverte de lichens. Peut-être recèle-t-elle tant de secrets tus et de tourments, de sanglots et de résignation, de joies et de bonheurs piétinés. Au pied de l’arbre devenu centenaire tant de générations se sont succédé, goûtant aux délices de la tranquillité. Elles ont trinqué, sous ses auspices, à des jours meilleurs, profitant de l’été.