A propos de Will

Formateur dans une structure associative (en matière de savoirs de base), amateur de bien des choses en vrac (trop, comme tous les grands rêveurs), écrivailleur à mes heures perdues (la plupart dans le labyrinthe Tiers Livre), twitteur du dimanche sur un compte Facebook en berne (Will Book ne respecte pas toujours « les Standards de la communauté »), blogueur éphémère sur un site fantôme (willweb.unblog.fr, comme pas fait exprès).

#enfances #05 | photo de famille

notes sur l’établissage du texte La photo se trouve à portée de main, dans une grande enveloppe de papier kraft glissée au bout d’une rangée de la bibliothèque entre le dernier livre renversé sur la gouttière et le montant en bois. Sur la façade ensoleillée du chai, entre des volets en bois fermés et une niche, se détachent trois silhouettes Continuer la lecture#enfances #05 | photo de famille

#enfances #04 | Lit-vaisseau

notes sur l’établissage du texte Je crois qu’il venait de la mer, lui aussi. Il rentrait par un sentier au milieu des pins. Routin | routeau | roteau, l’accent lui échappait. Un petit chemin tracé dans une terre de sable au milieu des pins par le passage répété des baigneurs, des promeneurs. Et sûrement quelques animaux, oui. Il suivait un Continuer la lecture#enfances #04 | Lit-vaisseau

#enfances #03 | La renverse

notes sur l’établissage du texte Il y a toujours eu un chien pour se barrer. Toujours. Il y a toujours eu un chien pour se barrer, toujours, et c’est comme une rengaine où défilent dans le désordre à peu près tous les chiens qu’il a pu connaître. Pezaud le barriquot | Miraut | Poupette, Candy et sa penille, la Souris Continuer la lecture#enfances #03 | La renverse

#enfances #02 | Bûcher à tiroir

notes sur l’établissage du texte « Caché | glissé | mussé, enroulé comme le chien le fait aussi sous la plaque noire encore chaude, pelotonné | recroquevillé dans le bûcher, au milieu de quelques bouts d’écorce, des copeaux de bois, un peu de sciure et de la cendre, sous la dalle de la cheminée | du feu | de la braise Continuer la lecture#enfances #02 | Bûcher à tiroir

#enfances #01 | Docteur A. et mères Machin

notes sur l’établissage du texte La mère Fissou — Je devais avoir une vingtaine d’années quand elle est morte. Elle approchait le siècle. Les derniers temps, elle restait alitée et dégoisait, va savoir quoi quand ça la prenait, dans un charabia ponctué de grands gestes tremblants. Lulu s’occupait d’elle. Elle la levait, la mettait sur le pot, lui donnait à Continuer la lecture#enfances #01 | Docteur A. et mères Machin

#été2023 #lire&dire | L’été à la marge – ##

En marge de chaque texte, comme à mon habitude, des notes, relatives ou pas (ça arrive) à ce qui s’écrit. Et ça participe d’une démarche d’écriture ? Je ne le sais toujours pas. En tout cas, ça en constitue d’une certaine manière une marche, ça donne un rythme, une mesure, peut-être une cadence, tantôt au ralenti, tantôt en accéléré, et Continuer la lecture#été2023 #lire&dire | L’été à la marge – ##

#enfances #00 | Les volutes bleues

avec ce personnage qui voudrait écrire, encore une fois, sur cet enfant perdu au moment du réveil en pleine nuit, qui voudrait relire ce qu’il a déjà écrit, mais il ne retrouve pas le texte, et il réfléchit, et il recherche dans son esprit, dans sa machine, en tapant quelques mots-clefs, rien ne sort, et on serait là avec lui, Continuer la lecture#enfances #00 | Les volutes bleues

#été 2023 #15 | Miroir d’eau

Le miroir d’eau, quand tu regardes de près, au fond, c’est jamais qu’une pataugeoire géante, du carrelage, un fond d’eau, voilà. Tu verrais ça quand les beaux jours reviennent et un peu de chaleur, tous ces gens qui viennent marcher là pieds nus, et les jeunes qui s’en donnent à cœur joie en courant. Et les chiens aussi, c’est l’avantage. Continuer la lecture#été 2023 #15 | Miroir d’eau