A propos de Will

Formateur dans une structure associative (en matière de savoirs de base), amateur de bien des choses en vrac (trop, comme tous les grands rêveurs), écrivailleur à mes heures perdues (la plupart dans le labyrinthe Tiers Livre), twitteur du dimanche sur un compte Facebook en berne (Will Book ne respecte pas toujours « les Standards de la communauté »), blogueur éphémère sur un site fantôme (willweb.unblog.fr, comme pas fait exprès).

#LVME #04 | Open space ?

#01 | Entre chien et loup#02 | A la caisse#03 | Cuisine ouverte#04 | Open space ? #04 | Open space ? De l’atelier en général, de François au détour de la dernière consigne : « c’est la fatigue qui extorque à l’écriture ses possibles. » Des pavés plus ou moins rectangulaires, plus ou moins réguliers, formant une rigole, des pierres informes de Continuer la lecture#LVME #04 | Open space ?

#écopoétique #08 | La voie romaine

Certains couchers de soleil prennent des airs de clair de lune. L’ombre s’allonge sur le chemin blanc, toujours plus pâle, trébuchant sur les cailloux. L’air est gorgé de machines. Derrière, les véhicules tout schuss sur la route. Devant, un bruit de tracteur au ralenti. Plus loin, une espèce de souffle. On remonte la rue du hameau, les murets, les grillages, Continuer la lecture#écopoétique #08 | La voie romaine

#écopoétique #07 | Râteau à feuilles

                                 et comment il s’appelait déjà… ce vieux qui commençait souvent ses phrases par non… et quand il parlait c’était à travers ce filtre, quoi qu’il dise c’était toujours dans la perspective d’un non, continu, répété, définitif… on le croisait dans son jardin… on allait lui parler à ce moment-là, quand il jardinait… et c’était pas pour le plaisir, juste Continuer la lecture#écopoétique #07 | Râteau à feuilles

#écopoétique #06 | Aux nuages noirs

Le nuage noir.                                                             La vague du nuage noir, j’ai encore fait ce drôle de rêve.                                        La vague du nuage noir, je sais pas ce que ça représente, cette vague qui monte sur l’horizon.                                 Ce rêve du nuage noir qui monte, qui monte, tendu sur tout l’horizon, qui monte d’autant mieux qu’on se situe Continuer la lecture#écopoétique #06 | Aux nuages noirs

#écopoétique #05 | Chez Dada il y a…

Il y avait un sentier. On passait entre les murs du fenil et de la vieille grange abandonnée, qui commençait à tomber en ruines, et y avait plus qu’à suivre dans l’herbe, parfois haute, la petite ligne noire. Ça y menait directement. Souvent, on rencontrait un petit garçon ou une petite fille, ou les deux, en train de jouer sur Continuer la lecture#écopoétique #05 | Chez Dada il y a…

#écopoétique #04 | Dans la rivière à sec

Le sac à dos, l’idée lui est venue un jour en se promenant dans le lit de la rivière, à sec. C’était par une journée d’été indien, en fin d’après-midi. Il avait chaud tout l’été, il n’avait presque pas plu. Quelques orages violents, mais peu nombreux. Et l’été ne voulait pas lâcher prise. La Toussaint approchait, il faisait beau, il Continuer la lecture#écopoétique #04 | Dans la rivière à sec

#écopoétique #03 | Dans mon jardin j’ai oublié…

Dans mon jardin il y a aussi… l’olivier qu’il faudrait tailler parce qu’on n’arrive plus à passer la tondeuse dessous, j’ai oublié… le ballon que les petits n’ont pas rangé, j’ai oublié… les pommes tombées, véreuses, malades, pourries, j’ai oublié… les petits champignons blancs à lamelles blanches, Les brunettes c’est noir les lamelles, les autres t’y touches pas, j’ai oublié… Continuer la lecture#écopoétique #03 | Dans mon jardin j’ai oublié…

#écopoétique #03 | Dans mon jardin il y a…

Dans mon jardin il y a… de l’air. Il suffit d’ouvrir la porte d’entrée, la porte-fenêtre de la cuisine, la baie vitrée de la salle à manger, la fenêtre du salon ou d’une chambre, et voilà, on a vue sur le jardin, et on a l’air, on a le ciel. Quel que soit le temps, il y a toujours de Continuer la lecture#écopoétique #03 | Dans mon jardin il y a…

#anthologie #39 et #40 | Carnet 40×50

« Quarante fois parler, quarante fois crier, quarante fois la page affichée collée punaisée mais qui dans ma cour fait le crochet qui dans la cour vient traverser sinon rapidement sinon dans l’ombre et se cachant : on prend des raccourcis par ma cour où sont mes pages, on passe vite dans la cour où je parle et je crie. » — « Formes d’une guerre » Continuer la lecture#anthologie #39 et #40 | Carnet 40×50

#nouvelles #lire&dire | Nouvelles chroniques (invétérées)

Vers Des nouvelles de Marcel | boucle 2 Vers Des nouvelles de Marcel | boucle 3 16062024 Parfois, quand je sors marcher, c’est de façon studieuse. Je réfléchis, de façon a priori dialectique, à des sujets graves, des idées difficiles, des problèmes insolubles et des projets vains, entre autres. Je dis a priori, parce qu’il faut bien se l’avouer, si Continuer la lecture#nouvelles #lire&dire | Nouvelles chroniques (invétérées)