A propos de sandrine cuzzucoli

Aime le temps suspendu en contemplant, lisant, dessinant, parlant, regardant le plafond, les visages, peintures, ciels.. Dans mes études passées mais encore présentes!: la littérature américaine, italienne, les beaux-arts, la traduction et d'autres choses depuis... Ecris en revue depuis environ 5 ans, dessine depuis plus, c'est un aller-retour constant un peu comme un Appel de la Forêt, le titre d' un des premiers livres de Jack London- que j'ai aimé!

Venicefair-2

alors  sans doute extraire des sols limoneux glissants tourbeux ceux d’une ville dans la ville enfouie semble-t-il l’ éloge d’une soupçonnée soit des bribes de Metamauco ou Deir Ezzor aussi bien leurs identités singulières  côtoyant les marais comme le vent  le feu les failles camps sismiques en dessous remuant l’idée des plaques les sables divagants changeants charriant entre autres nombre Continuer la lectureVenicefair-2

Ce balancement du hamac

Ce balancement du hamac brodé aux ajours mis- clos me mêlait au décor alentour aux voix aux murs comme dans une peinture de Vuillard. Cette ombre douce grossissante jusqu’aux mains de satin qui auraient bordé mon lit, m’aurait fait miraculeusement sentir en apesanteur. Alors que je vous voyais dans cette chambre sous la lueur crépusculaire tournoyante sur les murs résonants Continuer la lectureCe balancement du hamac

Venicely-1

Sûrement il avance les algues de la lagune serpentent sans cesse ondulent sous ses pieds sûrement chatoient des verts miel émeraude se fondent en éclats de mousses douces cuisantes s’agrippant aux pieux de bois immergés tels des serpents marins ces lambeaux de forêts renversées crucifix réactivés liquides des premiers retables aux feuilles d’or odorant de senteurs mélangées tantôt remugles tantôt Continuer la lectureVenicely-1

Les voutes naturelles

Les voutes naturelles qui s’étaient formées et reliaient les talus à l’eau parallèle pailletée ensommeillée du fleuve berçaient enlevaient toute idée de résistance alors que le soleil bas tardif si proche embrumait davantage le décor acquérait ainsi de plus en plus une profondeur démultipliée une douceur en cercles affleurants échos d’aboiements lointains un certain abandon communicatif de fin d’ère qui Continuer la lectureLes voutes naturelles