#boost #07 | Virginie Poitrasson | danser encore

Codicille : j’ai beaucoup ri en écrivant ce texte… superstitions ?  Tourner la langue sept fois dans la bouche peut-être huit voir si quelque chose change on ne sait jamais ;  dire un mot à l’envers ; sourire pour de vrai à toutes les personnes rencontrées et pour de faux aussi ; reconnaître le bonheur ne pas l’attraper surtout pas pour aujourd’hui du moins, demain on Continuer la lecture#boost #07 | Virginie Poitrasson | danser encore

#boost #05 | Henri Michaux | qui regarde ?

Codicille : partager la mort de son vivant une expérience à tenter, Bouvier de Cachard un ami peintre a dessiné sa femme les huit derniers jours de sa vie, poignant… 7 jours avant… un portrait, un dernier éclat ou un dernier effacement, le peintre l’a-t-il figée trop tard ? De ce portrait je ne vois qu’une obsession à tracer la vie. Une Continuer la lecture#boost #05 | Henri Michaux | qui regarde ?

Antonin Artaud le Pèse-Nerfs

Entre deux battements, l’éternité Plus grand que l’ennui plus vaste que le monde entre ventricule et oreillette un souffle dont l’air, fou d’exil, s’est échappé renversant ses propres limites, une frénésie d’abandon, un vide où tout peut arriver, une extase ruisselante le long de l’échine. Je lis ta peau comme on lit un livre interdit, une parole foudroyante inscrite sur ton Continuer la lectureAntonin Artaud le Pèse-Nerfs

#boost #05 | Antonin Artaud |  avant le cri

Codicille : Oui le cri cette possible extinction avant le râle ça me parle tout comme Antonin Artaud Tapissé, enfoui, prêt. De nos entrailles il nous vient, il nous racle, il nous laboure. Le cri avant le cri. L’os avant la moelle. Il griffe en nous ce qui était, avant le premier spasme, avant la fente qui s’ouvre dans la nuit Continuer la lecture#boost #05 | Antonin Artaud |  avant le cri

#boost #04 | Paul Valet | tenir tête, ne pas tenir tête

Codicille : Ce sujet captivant est inépuisable pour moi Tenir tête –– c’est muscler sa vie –– Pour le poids de ce qui n’est pas encore découvert –– ce qui ne le sera jamais –– Tenir tête, le doit-on ? –– ou peut-on se laisser perdre ou gagner  –– Tenir tête  –– aux mots vidés de leur moelle aux  vérités bâillonnées de cellophane –– Tenir Continuer la lecture#boost #04 | Paul Valet | tenir tête, ne pas tenir tête

#boost #03 | même pas peur

Codicille : la peur une crise de conscience Le contre-jour le découpait, la fumée de ses cigarettes rejoignaient les nuages, une mer de nuages sous les sommets qu’il n’avait pas eu peur d’atteindre il n’avait pas eu peur de les étreindre non plus, peut-être qu’à les serrer si fort il les avait pulvérisés de ses peurs. Il soufflait la fumée comme Continuer la lecture#boost #03 | même pas peur

#boost #02 | l’entre portes

Codicille : J’ai fait la chronologie à l’envers du plus récent au plus ancien c’est venu comme ça sans y penser Sur le chemin de campagne une porte en bois clair poignée métallique horizontale plantée sur son cadre une invitation de passage impromptue un trompe-l’œil qui sait elle ouvre sur mon paysage de promenade quotidienne balade essentiel de respiration et  bonheur de Continuer la lecture#boost #02 | l’entre portes

#boost #01 | Tarkos, quatre strates de la terre creuser vers la profondeur du dedans

Codicille : c’est avant d’écrire, décrire la terre j’avais son goût sa texture, étais-je la terre embarquée ? oui  ST1 Sur la colline un nuage attend, dans la plaine une rivière une source entre ciel et terre Où est le bord de la terre alors qu’elle s’envole, s’évade d’une prison en nuages de témérité conçus les trois premiers jours écroué jusqu’à Continuer la lecture#boost #01 | Tarkos, quatre strates de la terre creuser vers la profondeur du dedans

#boost #00 | Bailly, rue du Bout du Monde

43.833328 Y: 5.7 ; DMS X: 43° 49′ 59.98″ Y: 5° 42′ 0″ ; UTM (en mètres) Zone 31T X: 717079 Y En ce bout du monde, des chiffres et des lettres gravés sur une rose des vents, inscrits comme une équation incertaine qui scande la rondeur de la terre, à l’est le village et ses toits de tuiles rondes, Continuer la lecture#boost #00 | Bailly, rue du Bout du Monde

roman maison #11 et 12 #14# | ce que mes yeux ont vu

Sur le mur au-dessus de la cheminée du salon,  je le vois le sous-verre  qui abrite une photo de mariage en couleurs, juste à côté il y a un autre cliché en noir et blanc, réduit à l’essentiel, comme si le temps avait effacé l’excès pour ne garder que l’intensité ; Sur le meuble à tiroirs du salon, une autre photo je la vois Continuer la lectureroman maison #11 et 12 #14# | ce que mes yeux ont vu