#boost #10 | Saint John Perse | ici et là

Ici Codicille, et là, la refonte des histoires ; en brassée d’ombres, dans le cri – gorge fendue de la terre – une porte qui s’ouvre telle une tête en un crâne dressé contre le vent noir de l’effacement, elle se tient là, face à la peur de l’inexistence partie à la recherche de l’étincelle première : le verbe et la lever Continuer la lecture #boost #10 | Saint John Perse | ici et là

#boost #09 | Kafka | ça brûle

Codicille : Parfois ça pique souvent ça brûle J’ai vécu des moments incendiaires la déflagration d’un volcan intime sans nom qui ronge les os consume les gestes lave les corps dans un feu doux et brutal la chaleur s’infiltre creuse s’accroche brûle le centre de la poitrine plus de repères plus d’horloge — une révolte contre le temps contre l’idée même Continuer la lecture #boost #09 | Kafka | ça brûle

#boost #08 | Michaux | la balade des moments Codicille : c’est fou ce que le temps pose comme questions  Un moment qui rencontre un autre moment, collusion ou collision ? Le langage d’un moment vernaculaire, celui d’une tribu perdue D’un moment à l’autre, ces silences entre eux quand on ne sait plus si on respire encore Quand un moment d’attente est Continuer la lecture

#boost #08 | Michaux | la balade des moments suite 1

Codicille : c’est fou ce que le temps pose comme questions  Un moment qui rencontre un autre moment, collusion ou collision ? Le langage d’un moment vernaculaire, celui d’une tribu perdue D’un moment à l’autre, ces silences entre eux quand on ne sait plus si on respire encore Quand un moment d’attente est plus long que l’ennui Un moment suspendu dans le Continuer la lecture #boost #08 | Michaux | la balade des moments suite 1

#boost #08 | Michaux | la balade des moments

Codicille : c’est fou ce que le temps pose comme questions  Un moment qui rencontre un autre moment, collusion ou collision ? Le langage d’un moment vernaculaire, celui d’une tribu perdue D’un moment à l’autre, ces silences entre eux quand on ne sait plus si on respire encore Quand un moment d’attente est plus long que l’ennui Un moment suspendu dans le Continuer la lecture #boost #08 | Michaux | la balade des moments

#boost #07 | Virginie Poitrasson | danser encore

Codicille : j’ai beaucoup ri en écrivant ce texte… superstitions ?  Tourner la langue sept fois dans la bouche peut-être huit voir si quelque chose change on ne sait jamais ;  dire un mot à l’envers ; sourire pour de vrai à toutes les personnes rencontrées et pour de faux aussi ; reconnaître le bonheur ne pas l’attraper surtout pas pour aujourd’hui du moins, demain on Continuer la lecture #boost #07 | Virginie Poitrasson | danser encore

#boost #05 | Henri Michaux | qui regarde ?

Codicille : partager la mort de son vivant une expérience à tenter, Bouvier de Cachard un ami peintre a dessiné sa femme les huit derniers jours de sa vie, poignant… 7 jours avant… un portrait, un dernier éclat ou un dernier effacement, le peintre l’a-t-il figée trop tard ? De ce portrait je ne vois qu’une obsession à tracer la vie. Une Continuer la lecture #boost #05 | Henri Michaux | qui regarde ?

Antonin Artaud le Pèse-Nerfs

Entre deux battements, l’éternité Plus grand que l’ennui plus vaste que le monde entre ventricule et oreillette un souffle dont l’air, fou d’exil, s’est échappé renversant ses propres limites, une frénésie d’abandon, un vide où tout peut arriver, une extase ruisselante le long de l’échine. Je lis ta peau comme on lit un livre interdit, une parole foudroyante inscrite sur ton Continuer la lecture Antonin Artaud le Pèse-Nerfs

#boost #05 | Antonin Artaud |  avant le cri

Codicille : Oui le cri cette possible extinction avant le râle ça me parle tout comme Antonin Artaud Tapissé, enfoui, prêt. De nos entrailles il nous vient, il nous racle, il nous laboure. Le cri avant le cri. L’os avant la moelle. Il griffe en nous ce qui était, avant le premier spasme, avant la fente qui s’ouvre dans la nuit Continuer la lecture #boost #05 | Antonin Artaud |  avant le cri

#boost #04 | Paul Valet | tenir tête, ne pas tenir tête

Codicille : Ce sujet captivant est inépuisable pour moi Tenir tête –– c’est muscler sa vie –– Pour le poids de ce qui n’est pas encore découvert –– ce qui ne le sera jamais –– Tenir tête, le doit-on ? –– ou peut-on se laisser perdre ou gagner  –– Tenir tête  –– aux mots vidés de leur moelle aux  vérités bâillonnées de cellophane –– Tenir Continuer la lecture #boost #04 | Paul Valet | tenir tête, ne pas tenir tête