#été2023 #02bis | Vers l’arrière-salle

Les craquelures des troncs des arbres, dans le parc de l’académie, comme cela ferait du bien de s’y reposer mais voilà, la verticalité… Alors que des dessins de craquelures, cela invite au repos, comme si le discours à faire était déjà fini, la proposition faite… Même les platebandes proposent des coussins avachis mais il n’est pas encore temps. Il n’est Continuer la lecture#été2023 #02bis | Vers l’arrière-salle

Arrière-salle / été 2023, du roman #2

Heureusement là, la lumière est plus douce. Les craquelures des accoudoirs de cuir des fauteuils se laissent voir avec pudeur, assumant enfin d’exister comme signe possible que des corps se sont là posés, avachis, tortillés. Sous les gros coussins avachis il peut y avoir des petits bouts de papier écrits, l’espoir revient qu’ils soient lus en révélant la poésie des Continuer la lectureArrière-salle / été 2023, du roman #2

#été2023 #01bis | PS

PS : en fait, le plus important s’est écrit à la fenêtre. En utilisant l’appui de fenêtre pour écrire dans le non-prévu. Revenir dans et oublier le paysage. En tout cas, ne plus chercher à écrire le paysage. Oublier le monument pourtant magnifique qui est tout en bas et peut-être le soleil qui monte au-dessus. Ne garder que l’envie de nommer Continuer la lecture#été2023 #01bis | PS

#été2023 #01 | Tremplin pour l’écriture

Il faut que cela se passe à l’arrière d’une salle de réunion pour Pelle. Dans l’écho encore des bruissements de conversation. Celles contre lesquelles il s’est élevé, quand ça s’est mis à parler de littérature avec un grand E comme édition. Maintenant, il faut faire flamber cette colère avec de l’écriture vive. Et puis celles dans lesquelles il a essayé Continuer la lecture#été2023 #01 | Tremplin pour l’écriture

#été2023 #00 | prologue d’un autre livre

Un voyage qui serait plusieurs voyages à la fois. L’abandon des cahiers d’écoliers pour les carnets, plus petits, plus épais, qu’on transporte partout avec soi. Des pages qui formeront un manteau d’Arlequin où les couleurs pourront changer d’une page à l’autre mais où Arlequin(a) tiendra le fil, comme le fil des jours, tantôt en grimace, tantôt en sourire ou en Continuer la lecture#été2023 #00 | prologue d’un autre livre

Des œufs à la vierge / revisite#6

D’abord le jardin. Le jardin tellement connu mais surtout exploré à partir de la grande allée. Pour aller au-delà, obligation d’avoir l’excuse d’aller arracher de l’herbe ou d’aller ramasser des fraises. La grande allée déjà bien suffisante puisqu’elle avait la taille des baleines. Se prêtant donc, d’habitude, à tant de jeux de va-et-vient à l’allure lente des boules de pétanque Continuer la lectureDes œufs à la vierge / revisite#6

#revisite #05 | Being two, Bintu

Bintu, j’essaie ainsi de te parler. Je suis obligé de partir du compliqué qui est en moi. Au moment de commencer, de dire « je », d’inviter Bintu à te tenir les mains, te reviennent les blocs du monument de Berlin commémorant la Shoah… Allez, j’ose te l’écrire enfin : chère Bintu… Les lettres de Bintu écrites sur du papier à petits carreaux, Continuer la lecture#revisite #05 | Being two, Bintu

Chapitrage / Le double voyage #9

A Tambacounda, à l’attente du poste d’octroi, comme on a bien le temps avant que chacun puisse poursuivre sa route, Mathieu me raconte comment il est devenu Babudu, tout près de là, comment il n’a jamais pu l’écrire, à quel point il a eu besoin d’en enregistrer des fragments, jamais rassasié de cela, comment aujourd’hui il est revenu là pour Continuer la lectureChapitrage / Le double voyage #9

Premier palier de replongée / revisiter #2

La fournaise du ventre au réveil. Ce n’est pas de l’appétit. C’est encore moins de l’envie de manger. L’obsession que quelque chose doit s’ouvrir, que quelque chose doit se passer, de l’ordre de ce pour quoi j’aurais vraiment un appétit, un définitif appétit. Les larmes qui pèsent tout au bord des paupières. Cela peut venir aussi bien de ce qui Continuer la lecturePremier palier de replongée / revisiter #2

#voyages #07 | Jalons, destins..

Le départ est maintenant opaque. N’en restent que des odeurs, paradoxales, celle du revêtement neuf des banquettes d’auto avec les petits bouts de plastique qui restaient accrochés autour des fixations d’appui-tête et celle des vieux carburants qui sentaient si bon le plomb. Il y avait bien sûr le jeu des accélérations et ralentissements de sortie de la ville et le Continuer la lecture#voyages #07 | Jalons, destins..