Blanc minuscule #5

Rien à voir avec les beaux quartiers mon envie est d’y sentir la proximité entre bazar et Bazacle le grondement du fleuve s’y fait entendre toujours et les éclaboussures de l’eau sur les pierres de l’ancien gué peuvent toujours s’imaginer quelle chance que le prolongement du canal n’ait été planté que récemment les deux jeunes platanes sont encore petits, se Continuer la lectureBlanc minuscule #5

Fenestron, double vue

Le fenestron peut être l’inverse de lui-même, même quand il est regardé du même côté, dans tous les cas, il est entouré d’ombre et concentre la lumière extérieure dans le petit carré qu’il forme mais tantôt il oppose aux épaules qui voudraient s’échapper par là des arêtes promettant de râper dur, tantôt il offre les bords d’appui aux mains qui Continuer la lectureFenestron, double vue

Parpaing de toile à baleines

Au-DEVANT de moi, mes yeux de pas encore Babudu cherchent le penchant, dont parle mon père de ce temps, le penchant de ce temps que je ne peux vraiment distinguer que lorsqu’il est agité de vent, que l’herbe ondule et luit et alors je le regarde intensément, ignorant totalement, à l’arrière, l’existence des PARPAINGS d’ailleurs maquillés de crépis, confiant dans Continuer la lectureParpaing de toile à baleines

Clés du sol

On ne sait quel est vraiment l’espace du gravier et l’espace de l’herbe, l’herbe qui s’appelle en ce temps chiendent et qui vient faire quelque chose qui ne s’appelle pas encore dessin puisque les dessins se caractérisent par de maladroites taches sur des feuilles alors qu’ici le gravier pointe, brille de certaines de ses facettes dures et blanches et s’enfouit Continuer la lectureClés du sol