A propos de Piero Cohen-Hadria

(c'est plus facile avec les liens) la bio ça peut-être là : https://www.tierslivre.net/revue/spip.php?article625#nb10 et le site plutôt là : https://www.pendantleweekend.net/ les (*) réfèrent à des entrées (ou étiquettes) du blog pendant le week-end

#enfances #lire&dire | hors série

Où ça commence, où ça finit ?Surtout ne pas poser la question. Et se taire, comme alors. Est-ce que ça finit quand on commence à comprendre que notre corps change et changera et pas seulement de système pileux ? Retourner, se retourner, regarder en arrière, se souvenir et transformer comme on se transforme alors – peu à peu sans que ce soit Continuer la lecture#enfances #lire&dire | hors série

#enfances #05 | toute la vie

Attends il faut que je me souviennec’est loin tout ça, c’est loin de moi tellement loinil y avait la dauphine garée sur la route, le soleil, le café tiède et Mamales ombres des eucalyptus leur odeur quand leurs feuilles prenaient la chaleurça n’avait rien d’exceptionnel sinon cette lumière(ce ne serait pas d’elle mais dis, quand reviendras-tu ?)la quatre-chevaux grise contre Continuer la lecture#enfances #05 | toute la vie

#enfances #04 | respire

Lorsqu’on a acheté des lits aux garçons (ils étaient tous les deux dans la même chambre) pour remplacer ceux qui venaient de là-bas (qui étaient venus avec le cadre et le reste des meubles) ils n’ont rien trouvé de mieux que de se jeter dessus du haut de l’armoire – c’est ainsi qu’ils en ont cassé un – après le Continuer la lecture#enfances #04 | respire

#enfances #03 | accident

ça a eu lieu là mais il ne faisait pas si beau obéissant, se taire, ne rien dire, laisser n’en pas parler laisser oublierobéissant, je me suis caché dans l’armoire, je m’y suis endormi, on m’a cherché partout, on a pensé à un kidnapping, à un accident (me reviennent ici Pauline et Pascale les deux filles des deux égéries de Continuer la lecture#enfances #03 | accident

#enfances #02 | parfums

« C’est juste une bande de petits merdeux c’est tout » – il souriait un peu, évidemment il n’y avait pas mort d’homme – ça n’avait rien de tellement grave mais quand même – alors l’un d’entre eux avait un peu sévi, il avait mis les enfants en rang d’oignons devant lui et avait commencé à leur faire la morale – « vous Continuer la lecture#enfances #02 | parfums

#enfances #01 | (deux fois) trois mouvements

ce seront plutôt des types obligatoirement – à moins que je ne recherche chez elles – mais celui qui se promenait en t-shirt sur sa moto (à l’avant, un tambour) c’était un deux-temps (trois mouvements) d’un demi-litre de cylindrée – refroidi par air – made in Japan – c’est ça, j’ai retrouvé des mots écrits sur cette historie, sans doute Continuer la lecture#enfances #01 | (deux fois) trois mouvements

# lire et dire | vers l’avant, encore

quelques îles au large de Singapour où l’empire du milieu a décidé d’implanter quelque usine gigantesque (de panneaux solaires il semble) et en chasse les habitants (je ne vois pas non plus le rapport, mais il ne s’agit là simplement que d’une image illustrative et contemporaine) Il y avait dans le La vie devant soi de monsieur Emile Ajar prix Continuer la lecture# lire et dire | vers l’avant, encore

#enfances #00 | l’escale

Elle a en charge leurs quatre enfants, ce jour-là est celui de la rupture. Trente-trois ans dans ce pays, trente-quatre en novembre, on est en juillet, vers la fin, l’aîné a onze ans, les deux suivantes dix, et le dernier vient d’en avoir sept. Partir. Tout quitter. Un voyage en avion, une espèce d’hippocampe qui aurait des ailes dessiné en Continuer la lecture#enfances #00 | l’escale

#été2023 # 16 | rétrospectives

J’ai commencé par un prologue que j’ai intitulé «  au début » mais je n’aime pas trop écrire quelque chose au sujet de quelque chose qui ne servira pas au reste de ce projet entamé le jour même de mes quatorze lustres – c’était une affaire de longue date (il me semble qu’il s’est agi du début (en fait la fin) de Continuer la lecture#été2023 # 16 | rétrospectives

carnet individuel (IX) |pch

je pose ça là parce que c’est une image que j’aime (aux jeux olympiques de 1968) 40(IX) (treize 10)je me souviens de Perdican (Guillaume, j’ai oublié – le salon du grand-père dans le quinze qui buvait du cahors) qui disait « le monde est un égout sans fond… »(etc) (monologue difficile) (On ne badine pas avec l’amour, comme on sait) (encore moins Continuer la lecturecarnet individuel (IX) |pch