A propos de Piero Cohen-Hadria

(c'est plus facile avec les liens) la bio ça peut-être là : https://www.tierslivre.net/revue/spip.php?article625#nb10 et le site plutôt là : https://www.pendantleweekend.net/ les (*) réfèrent à des entrées (ou étiquettes) du blog pendant le week-end

Lâcher de noms (patronymes)

(photo d’entrée de blog : (c)ana nb Il se serait agi de découper cette histoire en grandes tranches : avant le débarquement de juillet soixante aurait été un chapitre (La Terrasse en indique un chemin) ; on aurait découvert la deuxième époque qui se serait étendue jusqu’à mi soixante-douze ; puis ces années soixante-dix qui auraient été bornées par l’abandon éphémère des études Continuer la lectureLâcher de noms (patronymes)

Dormir (toponymes)

les maisons de l’enfance (pas vraiment) oubliées (rue de Mexico) rue de Marseille, le magasin Juvénal rue Es Sadikia – et d’autres choses d’autres lieux, les 55 jours de Tunis d’un cousin – à droite à Carthage au bout de l’avenue sur bord de mer la maison de R. (son garage en bas de l’avenue de France) et à gauche Continuer la lectureDormir (toponymes)

Dire

Je ne suis pas sûr d’avoir jamais appris à ne pas me salir. Ces saillies me font braire, aller à la ligne recommencer encore et toujours et TOUJOURS le même texte Je ne suis pas complètement sûr J’écoute de la musique. En même temps que j’écris. C’est plutôt la nuit que j’écris, C’est pour n’être plus seul, probablement. Je dévie Continuer la lectureDire

Dragée

Des milliers qui descendent qui vont vers la place et c’est là ça se nomme une dragée c’est au milieu – non pas au milieu un peu sur le côté – ça matérialise les sens ça existe c’est là une dizaine de centimètres au dessus du bitume ils appellent ça une dragée et ça s’incurve ils appellent ça des bateaux Continuer la lectureDragée

Rive gauche

j’ai regardé les images                     j’ai tout oublié des campagnes                     peu importe il suffit de passer le pont                                            tout de Continuer la lectureRive gauche

Deux arbres, un petit jardin, une porte

ainsi que madame Godard-Livet, j’ai comme le sentiment (parfois) de lire une consigne déjà abondée en pensée – il y a cette chanson qui faisait « le chagrin lâchait la bonde » (la Route aux quatre chansons, de Georges Brassens) – et pour une fois de réaliser un vrai billet de blog (et non un texte – il est vrai, cependant qu’il Continuer la lectureDeux arbres, un petit jardin, une porte

Cinq fois sur le métier (#2) : marques

2. 1.J’avais fait le compte : il y en avait sept. Ce sont des plaques rouges, un peu rosées parfois presque invisibles (durant l’été – passé le plus souvent sous des latitudes où le soleil donne – ma peau (cet organe particulier) a tendance à noircir assez fortement (les premières années de ma vie se déroulèrent sous ces latitudes, en Continuer la lectureCinq fois sur le métier (#2) : marques

Cinq fois sur le métier (#1) : outil contre l’oubli

ce n’est pas tant d’écrire – difficile – mais de donner la parole aux choses – je fais comme Ponge, j’entame ici un début qui se poursuivra avec un ensuite puis je verrai – j’entame : au début de cet été, il y avait l’envie de travailler sur un sujet exactement circonscrit (l’histoire d’un homme de pouvoir) et puis première Continuer la lectureCinq fois sur le métier (#1) : outil contre l’oubli

TOUJOURS

il y avait cette chanson qui commençait TOUJOURS il s’agissait d’une chanson tirée d’une poésie comment dit-on, importée ? mise en musique ? des paroles ou seulement une chanson Léo Ferré évidemment qui faisait « pour tout bagage on a sa gueule/quand elle est bath ça va tout seul/ quand elle est moche on s’habitue/ on s’dit qu’on n’est pas mal Continuer la lectureTOUJOURS

La terrasse

la sensation de revenir sur mes pas – il faut revenir sur ses pas – j’ai oublié pourtant mais pas la chaleur des tomettes – aujourd’hui, je les vois plutôt hexagonales mais elles devaient être rectangulaires je suppose – elles étaient rouges elles étaient chaudes au fil séchait le linge – cette ambiance cette chaleur cette joie de vivre c’était Continuer la lectureLa terrasse