A propos de Piero Cohen-Hadria

(c'est plus facile avec les liens) la bio ça peut-être là : https://www.tierslivre.net/revue/spip.php?article625#nb10 et le site plutôt là : https://www.pendantleweekend.net/ les (*) réfèrent à des entrées (ou étiquettes) du blog pendant le week-end

#40 jours #18 | dans le dur

vingt-huit juin ça a peut-être toujours été la frontière et toujours l’idée qu’il s’agissait d’un retour qui a permis de ne pas en faire des caisses ou des tonnes sur le moment, c’est bien possible en tout cas je ne me souviens de rien : il a bien fallu pourtant qu’on l’emprunte cette route qui va du théâtre romain à l’aéroport, Continuer la lecture#40 jours #18 | dans le dur

#40 jours #17 | à instruire

Le travail ? Mais quel travail ? éduquer les enfants les faire d’abord à la suite à la chaîne pour renouveler et agrandir le cheptel des âmes mortes à chair à canon et puis faire les courses les repas le ménage les lessives les vitres les poussières repriser laver repasser laver nettoyer laver préparer servir desservir laver essuyer ranger et recommencer Continuer la lecture#40 jours #17 | à instruire

#40 Jours #16 | dans les bleus

il faudra que je recherche – c’est quelque part ça ne fait aucun doute – une demande ou une réponse un dossier motivation on dit, quelque chose de ce vocabulaire – qu’est-ce que tu cherches qu’est-ce que tu veux – une résidence d’écriture un texte poétique oui, je me souviens au moins du titre – sans y croire une seconde Continuer la lecture#40 Jours #16 | dans les bleus

#40 jours #14 bis | viscères

je ne suis pas tranquille (les guillemets, c’est une ponctuation ou quoi ? comme les parenthèses ? par exemple tranquille est-ce que ça s’écrit avec deux l puis un e quand c’est un garçon qui parle ? qui parle ? ) et d’ailleurs je ne vois pas qui pourrait l’être dans ma situation – tranquille je veux dire – il faudrait Continuer la lecture#40 jours #14 bis | viscères

#40 jours #14 | assise, jamais

vingt-quatre juin À sa table jamais – lui quand il travaillait à la maison , à A., le samedi après-midi ou le dimanche – il allait travailler parfois le dimanche matin, il passait au bureau ou aux dépôts (à P. ou à M. – j’y travaillerai plus tard) il m’emmenait parfois – c’était sur la table de la salle à Continuer la lecture#40 jours #14 | assise, jamais

#40 jours #13 | nuance

vingt-trois juin c’est une enveloppe pleine de trous, indéfinissable de ton – ça change tout le temps, sans doute même avec l’humeur – elle change d’aspect et c’est bon – par exemple j’adore cette façon qu’on a de tout à coup ressentir quelque chose qui vous envahit, je ne sais pas, la honte ou la surprise et bing ! – Continuer la lecture#40 jours #13 | nuance

#40 jours #12 | petits cailloux

vingt-deux juin se saisir d’un des petits bouts de cailloux qui crissent sous les pneusd’un des petits grains de sable qui brûlent la plante des piedsderrière les rochers on n’est plus protégé des médusesle choc électrique de la piqûre – application d’une pomme de terre coupéeoù s’était-il procuré ces trois albums de Tintin ?son absence sans imageles romans d’aventure et Continuer la lecture#40 jours #12 | petits cailloux

#40 jours #11| quelques semaines

vingt et un juin tout est perdu – voilà un type qui n’a pas vingt ans et qui s’engage pour aller combattre, c’est la guerre (mondiale, numéro deux) – son père a disparu, arrêté par la police française, il a été envoyé en métropole – prison, attente, puis plus de nouvelle – il faudrait voir les papiers qui restent il Continuer la lecture#40 jours #11| quelques semaines

#40 jours #10 | chanson

vingt juin J’ai peu de souvenirs du Kram – j’ai peu de souvenirs de ces moments-là je les invente en allant – j’essaye d’écrire à propos de cette époque-là pour en garder le souvenir vivant, pour qu’ils (elle et lui) reviennent un moment – un peu plus de réalité que celle de ces deux parallélépipèdes noirs, on peut y voir Continuer la lecture#40 jours #10 | chanson