A propos de Piero Cohen-Hadria

(c'est plus facile avec les liens) la bio ça peut-être là : https://www.tierslivre.net/revue/spip.php?article625#nb10 et le site plutôt là : https://www.pendantleweekend.net/ les (*) réfèrent à des entrées (ou étiquettes) du blog pendant le week-end

# 40 Jours # 40 | partir (suite)

quinze aoûthier soir il pleuvait – des éclairs sillonnaient le ciel, du côté du lac Érié, les grands lacs, Détroit et compagnie, un type (non-coupable disait-il ce matin au tribunal par la voix de son avocat – la classe) poignardait trois ou quatre fois de suite un écrivain, britannique, lors d’une conférence – il fait encore assez chaud mais rien Continuer la lecture# 40 Jours # 40 | partir (suite)

# 40 jours # 39 | ces deux-là

39il y a dans le Allemagne année zéro (Roberto Rossellini, 1948) la délation qui apparaît aux spectateurs, qui nous semble aller de soi dans ce monde-là, dans le monde d’alors, où sévit encore cette terreur, le monde d’un môme de dix ans qui trahit sa propre famille – blond en short dans les ruines. Cette histoire-là, la sienne à lui, Continuer la lecture# 40 jours # 39 | ces deux-là

# 40 Jours # 38 | Trois pays

61 l’année suivanteil y a une rime qui me plaît, fausse sans doute parce qu’elle n’est qu’au dire, pauvre peut-être pas, tout dépend de l’accent qui fait « qu’on soit Mozart ou John Coltrane/ C’est toujours le même blues qu’on traîne » – il n’y avait pourtant pas de ce genre de sentiment (le fameux de Baudelaire, celle des Portugais – Amalia Continuer la lecture# 40 Jours # 38 | Trois pays

# 40 Jours # 37 | quatre fois

37Des quatre fois où j’y suis retourné je ne l’ai revue qu’une seule, mais je me trompe : j’y suis retourné cinq fois car je crois deux fois avec un cousin. Et je l’ai revue deux fois. En réalité non, je n’y suis retourné qu’une seule fois avec lui (c’est le fils du premier lit de celui qui demandait « la rue Continuer la lecture# 40 Jours # 37 | quatre fois

# 40 Jours # 36 | reste(s)

36 il suffit de prendre l’avenue (toponyme de prénom biblique) elle part du boulevard c’est une impasse et dès la droite, après la barrière, un lieu – des cailloux blancs : c’est là qu’on posa les restes d’un acteur et réalisateur de cinéma grandiloquent et drôle – parfois j’en prends trois – passer sous le pont bleu (au dessus de celui-ci Continuer la lecture# 40 Jours # 36 | reste(s)

#40 Jours # 35 | brûler

Il paraît qu’il se trouvait là, sur cette colline nommée Byrsa, aux avant-postes plus ou moins de son armée. Il paraît que l’histoire est toujours racontée par les vainqueurs. Il me semble que, ces temps-ci, est-ce effet de l’âge, du temps déjà ourlé sur cette planète immonde, cause du passage de l’autre côté de l’eau, sur l’autre rive, celle de Continuer la lecture#40 Jours # 35 | brûler

#40jours #34 | laisser passer

il y avait son père à lui mais c’est une autre histoire – ce sont toujours les mêmes histoires racontées, comme on sait, par des idiots – mais il y avait d’abord son père à elle, je crois que du plus loin c’est et ça a toujours été mon meilleur ami (tu te rappelles, les « mon meilleur ami » ou « ma Continuer la lecture#40jours #34 | laisser passer

# 40 Jours # 33 | genres

non mais pourquoi pas l’oubli ? Il y a eu cette dame Ebru Timtik – avocate des droits de l’homme (on lit bien), pour cette profession elle a été emprisonnée, elle a entamé une grève de la faim pour qu’on lui accorde un procès – le pouvoir s’est tu. Au deux cent trente huitième jour de cette grève, Ebru est Continuer la lecture# 40 Jours # 33 | genres

# 40 Jours # 32 | dessinées

treize Juillet changement dans le rituel, le Metamorphosis de Phlip Glass a remplacé le Bird Lament (version longue) de Moondog – c’est une affaire qui se passe dans ces moments-là, où la chaleur t’empêche même de ne serait-ce que penser droit – tes yeux se ferment (Miroska,vous êtes avec moi ?) tu ne penses plus à rien – non, je Continuer la lecture# 40 Jours # 32 | dessinées

#40jours #31 | en couleurs

sur le trottoir d’en face, celui qui longe le théâtre romain – l’avenue descend vers le pont, la petite voiture (une quatre chevaux de chez renault) est garée là, le môme ouvre la porte avant gauche puis tente de se saisir du frein à main qu’il pense que sa mère (elle est rentrée chercher quelque chose, j’ai l’impression) a mal Continuer la lecture#40jours #31 | en couleurs