A propos de Piero Cohen-Hadria

(c'est plus facile avec les liens) la bio ça peut-être là : https://www.tierslivre.net/revue/spip.php?article625#nb10 et le site plutôt là : https://www.pendantleweekend.net/ les (*) réfèrent à des entrées (ou étiquettes) du blog pendant le week-end

#photofiction #05 | un (deuxième) jour en quinze

Trois dix quinze (au travail, en attendant le pékin)Ca n’a rien de facile et le temps reste au beau, il fait frais et le matin et à la nuit, il fait frais on ne sait pas bien, mais ça passe (on commence, on verra on ne sait pas où on va, on emprunte quelques chemins différents, qui peut savoir où Continuer la lecture#photofiction #05 | un (deuxième) jour en quinze

#photofiction #05 | un jour de quinze

Deux dix quinze (O. dite D.)Elle m’a dit : « assieds toi mon vieux » (elle m’a déjà fait ce plan), et « en tout cas je suis contente de te voir », elle passe sa main sur sa tempe comme pour s’assurer que ça va, « et L. tu as des nouvelles ? » (c’est son frère, y’a peut-être vingt piges qu’il s’en est allé, Continuer la lecture#photofiction #05 | un jour de quinze

#photofictions #04 | regarde bien

Tu sais quoi ? Je vais partir à la guerre – je vais partir au revoir ma belleje vais partir et mourir alors il faudra me mettre en terre – me mettre en terre ici, quelque partEt sur cette terre, sur cette terre où tu m’auras enterré poussera une fleurUne fleurau revoir ma belle au revoir au revoirEt plus tard les Continuer la lecture#photofictions #04 | regarde bien

#photof/r/ictions #03 | diapositive

Il y faut l’écran blanc, à l’arrière – ouvrir un document vide du traitement de texte (ça ne se dit plus) et poser la diapositive sur le petit rebord, prendre la photo – à l’écran existe toujours un petit rebord – retourner et prendre la photo – avant ça aller la chercher dans le portefeuille, dans la poche poitrine intérieure Continuer la lecture#photof/r/ictions #03 | diapositive

#photofictions 02 | des images

Local – pas plus de deux ou trois stations de métro (parcourir à pied – mais non, nous n’étions plus là, la première image est datée du dix sept mars mais les photos de l’époque ont disparu) – n’avoir rien à l’esprit que ce quelque chose qu’on a à faire – chercher le courrier, marcher pour le plaisir, aller louer Continuer la lecture#photofictions 02 | des images

#photofictions #1bis | protocole bis

le pont du 25 avril est arrivé directement sans savoir pourquoi (encore qu’Helena vienne de déposer son texte-les grands esprits se rencontrent,dit-on) (tu n’as donc que ça à faire ?) (j’attends le wtf plombier – je m’occupe – je ne veux pas me mettre à ma requête au tribunal administratif – ni à l’écriture, je ne peux) des images pourquoi Continuer la lecture#photofictions #1bis | protocole bis

#photofictions #01 | protocole

une date; une image; une recherche chercher la date du 4 septembre – au hasard prendre 14 (première occurrence peut-être bien du générateur de recherche sur le site) – il s’agit du vase communicant #50 réalisé avec l’ami Chasse-Clou – on s’envoie une image, et on brode, disons, l’un(e) publie l’autre – je n’ai gardé que ceux qui venaient (les Continuer la lecture#photofictions #01 | protocole

# 40 Jours # 40 | partir (suite)

quinze aoûthier soir il pleuvait – des éclairs sillonnaient le ciel, du côté du lac Érié, les grands lacs, Détroit et compagnie, un type (non-coupable disait-il ce matin au tribunal par la voix de son avocat – la classe) poignardait trois ou quatre fois de suite un écrivain, britannique, lors d’une conférence – il fait encore assez chaud mais rien Continuer la lecture# 40 Jours # 40 | partir (suite)

# 40 jours # 39 | ces deux-là

39il y a dans le Allemagne année zéro (Roberto Rossellini, 1948) la délation qui apparaît aux spectateurs, qui nous semble aller de soi dans ce monde-là, dans le monde d’alors, où sévit encore cette terreur, le monde d’un môme de dix ans qui trahit sa propre famille – blond en short dans les ruines. Cette histoire-là, la sienne à lui, Continuer la lecture# 40 jours # 39 | ces deux-là

# 40 Jours # 38 | Trois pays

61 l’année suivanteil y a une rime qui me plaît, fausse sans doute parce qu’elle n’est qu’au dire, pauvre peut-être pas, tout dépend de l’accent qui fait « qu’on soit Mozart ou John Coltrane/ C’est toujours le même blues qu’on traîne » – il n’y avait pourtant pas de ce genre de sentiment (le fameux de Baudelaire, celle des Portugais – Amalia Continuer la lecture# 40 Jours # 38 | Trois pays