A propos de Piero Cohen-Hadria

(c'est plus facile avec les liens) la bio ça peut-être là : https://www.tierslivre.net/revue/spip.php?article625#nb10 et le site plutôt là : https://www.pendantleweekend.net/ les (*) réfèrent à des entrées (ou étiquettes) du blog pendant le week-end

# photofiction # 09 | au troisième

c’est une affaire que je n’ai jamais comprise, sans doute parce qu’elle a eu lieu à la fin des années cinquante et qu’à cette époque-là, dans cet univers-là et ces familles particulières, semblables je suppose à toutes celles d’alors dans ces coins-là, le divorce avait quelque chose d’indigne (ces choses changent, et ce type-là s’est tiré il me semble au Continuer la lecture# photofiction # 09 | au troisième

photofiction #09 | ici et là (documentaire)

c’est là que son père est mort, le 4 décembre 1921 – comme elle était de 14, elle avait 7 ans – elle vivait loin de là, à l’autre bout du monde, avec sa mère et ses deux frères – il est mort là, des suites d’une maladie qu’il ne voulait pas soigner, une espèce de dysenterie qu’il avait contractée Continuer la lecturephotofiction #09 | ici et là (documentaire)

photofiction #09 | en début d’après-midi

Est-ce que tu te rappelles de la première fois qu’on y est allés ? C’est vrai, il y a pas loin de quarante ans – on s’aimait déjà tellement – non mais les choses vont comme elles vont, tu sais bien – et après tout c’est quand même toi qui est parti(e) – on avait garé la Quatre L rouge des Continuer la lecturephotofiction #09 | en début d’après-midi

#photofiction #09 | jaune

(dans le temps il y avait un tout petit bonhomme, Ouioui, qui conduisait une voiture de cette couleur) il vaut mieux commencer par alléger l’ambiance – ces images-là sont comme des lacs profonds et insondables, au fond se trouvent certainement quelque cloaque et animal mythique au satanisme brutal – c’était un homme qui avait une vingtaine d’années, blond et cheveux Continuer la lecture#photofiction #09 | jaune

#carnets #prologue | tous les ans

tous les ans c’est noël, à un moment (cette année ce sera sans doute poule au blanc – mais on n’arrête pas le menu tout de suite non plus) on se réunit famille recomposée comme on dit élégamment (la précédente est décomposée si tu veux voir) (le monde est un joli casino – appuyer sur le zi) et pour cadeau Continuer la lecture#carnets #prologue | tous les ans

# photofictions #09 | première

Non le nom du bled non ça fait trop conAlors quoi ?Attendez je vous en citeMais on donne quoi à la première séance ?Non mais attends on choisit le nom d’abordEn tout cas art et essai c’est trop conAlors Lux ? Rex ? Pax ? Luxor ?Le cinéma de la Ceinture, puisque c’est le nom de la rue non ?Rexy ? Royal Variétés ! Renaissance ? Palace ?On avait dit un Continuer la lecture# photofictions #09 | première

#photofictions #08 | Menu

Très longtemps je me suis promené passant ici ou là – puis encore ici, rue du Bac et là, quai Voltaire – parce qu’elle y vivait et que j’allais la voir (je l’ai toujours beaucoup aimée) (et rien n’est plus doux que l’amour quand il est réciproque) (et désintéressé) (rien) (je m’en fous, je l’ai déjà dit ici ou là, Continuer la lecture#photofictions #08 | Menu

#photofictions #07 | en actes

cette espèce de chance qui peut se nommer le hasard ce serait d’entendre pour bande son Laurie Anderson qui coule en boucle son O superman (on peut l’entendre ici) – j’ai toujours cru qu’ils étaient sur la véranda, eux deux et elles, leurs deux jumelles, assises sur la balustrade qui marque l’entrée de la maison mais non – je suis Continuer la lecture#photofictions #07 | en actes

#photofictions # 06 | attendre

Tu ne vas pas venir me dire que ça ne sert à rien, dis ? Non, vraiment ? Mais écrire voyons… c’est… c’est important, ça vient du cœur, de la sincérité, de la réalité de quelque chose… de quelque chose de vrai, du plus profond, je ne sais pas mais vraiment quelque chose… alors non, qu’est-ce que tu fais encore avec Continuer la lecture#photofictions # 06 | attendre

#photofictions #05 | blanche

Quatre dix quinze (passage de la nuit blanche)Promenade de nuit dans l’est parisien (fumeuses propositions, mais on s’en fout vu qu’on marche) on prend le « pont bleu » (au fond, à gauche, les lumières : c’est lui) (on se souvient que les motrices diesel chauffaient de 4 à 7 dans le hangar Pajol désormais transformé en auberge de jeunesse),  on a Continuer la lecture#photofictions #05 | blanche