A propos de Patrick B.

https://ledibbouk.net ( en chantier perpétuel)

#40jours #13 | noir et blanc

Noir et blanc noir et blanc noir et blanc juste après l’Irlande et la pellicule couleur, le premier film 36 poses avec à l’intérieur la potentialité de quelque chose de vraiment positif mais tracassant déjà des diapositives en couleur des positifs déjà prêts à être projetés sur le mur de l’appartement à la Bastille l’éblouissement atteint dès cette première tentative Continuer la lecture#40jours #13 | noir et blanc

#40jours #12 | d’une hypnose à l’autre

hypnotisé par les soucis je marche sans rien voir quand tout à coup j’entends crier mon nom en même temps qu’une bande d’oiseaux s’envole que le vent se lève qu’il fabrique le vent des petits tourbillons dans lesquelles se glissent les feuilles mortes pour aller jouer avec le diable c’est cet ami que je n’ai pas revu depuis des mois Continuer la lecture#40jours #12 | d’une hypnose à l’autre

#40jours #11 | j’ai tout perdu

Tout est de la faute de la distraction. J’étais assis dans ce café, il allait bientôt fermer et je n’avais pas envie de rentrer trop vite chez moi. Alors je l’ai regardé. Machinalement je l’ai regardé. Et le gars bien sûr l’a vu, il a bien vu qu’il allait pouvoir en profiter, il s’est imaginé peut-être même toute la vulnérabilité, Continuer la lecture#40jours #11 | j’ai tout perdu

#40jours #10 | je n’ai pas beaucoup cherché.

Je n’ai pas beaucoup cherché à savoir qui était Pierre Valdo alors que j’ai habité cette maison dans cette rue qui portait son nom durant 554 jours après avoir déménagé de Tassin la Demi-Lune où je ne suis resté que 35 jours en arrivant de Paris dans la région. Je n’ai pas estimé très important de me demander non plus Continuer la lecture#40jours #10 | je n’ai pas beaucoup cherché.

#40jours #09 | ils ont détruit l’abattoir.

La salle mortuaire de l’hôpital de Créteil et sa douce pénombre, après avoir traversé des couloirs blancs éclairés aux néons. On arrive là c’est comme une crypte sous un château sûrement ça lui aurait plu ça lui plaît sans doute toujours on n’a plus la notion du temps quand on est mort. Le chiropracteur attend sans doute que je le Continuer la lecture#40jours #09 | ils ont détruit l’abattoir.

#40jours #08 | marqueurs terminus

Terminus Bastille. L’escalator est en panne, à sa gauche un escalier de larges marches, 40, peut être 50  et le bruit montant de la ville qui se mêle au milieu, (marches 25, 26, 27)à celui des rames tout au fond des couloirs qui vont et viennent . À droite l’immeuble de la banque de France, sept étages, le dernier, les fenêtres Continuer la lecture#40jours #08 | marqueurs terminus

#40jours #07 | amnésie crescendo

J’habitais à l’étage d’un immeuble de briques juste devant le supermarché dont j’ai perdu le nom. Flemme d’aller rechercher, et quelle importance ? C’est même plutôt douloureux de revenir dans tout ça. L’appartement se compose de deux pièces, dans l’une d’elle mon laboratoire photographique. Je crois que j’y ai mis mon matelas aussi à même le sol. Dans l’autre pièce, Continuer la lecture#40jours #07 | amnésie crescendo

#40jours #06 | des cartes, des routes et des chemins.

Encore une fois, me revient cette pensée, presque une obsession lorsque je tente de comprendre ce qu’est ma vie. Je pourrais très bien dire qu’elle se divise en deux parties, et tout d’abord en premier lieu le refus catégorique de me fier à toutes les cartes, à tous les plans quels qu’ils furent , objets détestables parmi d’autres qu’il convient, Continuer la lecture#40jours #06 | des cartes, des routes et des chemins.

#40jours #05 | La Varenne-Chennevières-1

Avenue des piliers plantée de part et d’autre de peupliers, à la Varenne-Chennevières, trois petites marches, non une seule, après vérification effectuée sur Google Earth ( je m’améliore, mais c’est surement une impression) une porte, lourde, un bref couloir, 1, 2, 3, 4 pas et tout de suite la porte droite, Valentine Musti/ Jean Antipine, deux noms, celui de ma Continuer la lecture#40jours #05 | La Varenne-Chennevières-1

#40jours #04 | au début ras du sol, et puis debout ensuite

Déjà la qualité du sol, son toucher, sa plus ou moins forte résistance, son contact avec les pieds nus ou chaussés. Le linoléum du couloir de l’appartement brûle les genoux si on est distrait, ou pressé, en tous cas inattentif. Il enseigne la prudence pour parvenir à la cuisine, tomettes rouge brique dont les joints à force d’être récurés s’amaigrissent, Continuer la lecture#40jours #04 | au début ras du sol, et puis debout ensuite