A propos de Patrick B.

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#40jours #10 | je n’ai pas beaucoup cherché.

Je n’ai pas beaucoup cherché à savoir qui était Pierre Valdo alors que j’ai habité cette maison dans cette rue qui portait son nom durant 554 jours après avoir déménagé de Tassin la Demi-Lune où je ne suis resté que 35 jours en arrivant de Paris dans la région. Je n’ai pas estimé très important de me demander non plus Continuer la lecture#40jours #10 | je n’ai pas beaucoup cherché.

#40jours #09 | ils ont détruit l’abattoir.

La salle mortuaire de l’hôpital de Créteil et sa douce pénombre, après avoir traversé des couloirs blancs éclairés aux néons. On arrive là c’est comme une crypte sous un château sûrement ça lui aurait plu ça lui plaît sans doute toujours on n’a plus la notion du temps quand on est mort. Le chiropracteur attend sans doute que je le Continuer la lecture#40jours #09 | ils ont détruit l’abattoir.

#40jours #08 | marqueurs terminus

Terminus Bastille. L’escalator est en panne, à sa gauche un escalier de larges marches, 40, peut être 50  et le bruit montant de la ville qui se mêle au milieu, (marches 25, 26, 27)à celui des rames tout au fond des couloirs qui vont et viennent . À droite l’immeuble de la banque de France, sept étages, le dernier, les fenêtres Continuer la lecture#40jours #08 | marqueurs terminus

#40jours #07 | amnésie crescendo

J’habitais à l’étage d’un immeuble de briques juste devant le supermarché dont j’ai perdu le nom. Flemme d’aller rechercher, et quelle importance ? C’est même plutôt douloureux de revenir dans tout ça. L’appartement se compose de deux pièces, dans l’une d’elle mon laboratoire photographique. Je crois que j’y ai mis mon matelas aussi à même le sol. Dans l’autre pièce, Continuer la lecture#40jours #07 | amnésie crescendo

#40jours #06 | des cartes, des routes et des chemins.

Encore une fois, me revient cette pensée, presque une obsession lorsque je tente de comprendre ce qu’est ma vie. Je pourrais très bien dire qu’elle se divise en deux parties, et tout d’abord en premier lieu le refus catégorique de me fier à toutes les cartes, à tous les plans quels qu’ils furent , objets détestables parmi d’autres qu’il convient, Continuer la lecture#40jours #06 | des cartes, des routes et des chemins.

#40jours #05 | La Varenne-Chennevières-1

Avenue des piliers plantée de part et d’autre de peupliers, à la Varenne-Chennevières, trois petites marches, non une seule, après vérification effectuée sur Google Earth ( je m’améliore, mais c’est surement une impression) une porte, lourde, un bref couloir, 1, 2, 3, 4 pas et tout de suite la porte droite, Valentine Musti/ Jean Antipine, deux noms, celui de ma Continuer la lecture#40jours #05 | La Varenne-Chennevières-1

#40jours #04 | au début ras du sol, et puis debout ensuite

Déjà la qualité du sol, son toucher, sa plus ou moins forte résistance, son contact avec les pieds nus ou chaussés. Le linoléum du couloir de l’appartement brûle les genoux si on est distrait, ou pressé, en tous cas inattentif. Il enseigne la prudence pour parvenir à la cuisine, tomettes rouge brique dont les joints à force d’être récurés s’amaigrissent, Continuer la lecture#40jours #04 | au début ras du sol, et puis debout ensuite

#40jours #03 | Raymond Carver trois fois

La voiture Google passe au sud du mémorial Raymond Carver, on ne peut s’y rendre à pied via le petit bonhomme, et il n’est proposé qu’une vue aérienne puis dans un encart, en haut à droite de l’écran , deux photographies, l’une prise en avril 2021 par Neil w et la seconde par MeA en juin 2022. Un peu plus Continuer la lecture#40jours #03 | Raymond Carver trois fois

#40jours #02 | illusion enlevée

Retirer la façade, que reste t’il vraiment ? Que voit-on ? Perec et Steinberg ont travaillé sur ça à partir de l’idée d’immeuble, on retire la façade et on regarde les gens vivre, mais on pourrait aussi bien travailler sur les êtres. Que reste t’il de l’être quand on ôte la façade derrière laquelle il se cache ou la façade Continuer la lecture#40jours #02 | illusion enlevée

#40jours #01 | dezoomages

1 Le contact du pinceau à la surface de la toile, ce bruit tout léger au bout des doigts ,de la main qui manie le manche, elle même rattachée à l’épaule reliée au corps et le corps debout au beau milieu de l’atelier, la nuit, pendant que tout est calme dans le quartier autour, jusqu’au matin probablement où le coq Continuer la lecture#40jours #01 | dezoomages