A propos de Noëlle Baillon-Bachoc

Lectrice compulsive, attirée depuis le plus jeune âge par la littérature de l’imaginaire avec une prédilection pour le fantastique. Je me consacre à présent totalement à l’écriture. J’anime des ateliers d’écriture et des stages dédiées à la littérature de l’imaginaire.

#anthologies #38 | Premier voyage

Aujourd’hui elle est prête, sa maison bien rangée, les plantes regroupées dans la baignoire sous la lumière de la fenêtre à barreaux. La voisine viendra ajouter de l’eau tous les quinze jours. Aujourd’hui elle boit un thé pour le petit déjeuner, pour ne pas ouvrir un nouveau paquet de café, ne pas ouvrir une nouvelle bouteille de lait. Le frigo Continuer la lecture#anthologies #38 | Premier voyage

#anthologie #37 | Le petit chien blanc

JE VIS le petit chien blanc, un caniche entièrement frisé, trottiner en devançant  sa maîtresse de quelques mètres. Sur le chemin de halage j’avançais rapidement en marche nordique à l’aide de mes bâtons. Nous parlions peu avec ma compagne de promenade, concentrées sur le rythme de nos pas. Au retour nous avons vu le petit chien nageant au milieu du Continuer la lecture#anthologie #37 | Le petit chien blanc

#anthologie #36 | Trop lente

(un autre point de vue dans Silence d’été ) Elle entre dans le grand sombre, il est là, droit devant, sa fraicheur l’appelle. Le soleil est trop chaud. Elle le sait, ses dix sept jours d’existence lui ont donné toute la sagesse du monde. Elle le sait quand le ciel brule dans ses dizaines d’yeux il faut rejoindre l’ombre. Jusqu’à Continuer la lecture#anthologie #36 | Trop lente

#anthologie #35 | Ce serait comme si…

zone intergénérationnelle Fiolle (commune de Floirac, Charente Maritime) Noir, gros plan sur le volant de la camionnette roulant sur la D730, les genoux et les jambes du conducteur sont visibles à travers le cercle du volant. La caméra s’élève jusqu’au pare-brise. De part et d’autre de la route des champs labourés vides. La camionnette dépasse un poteau comportant deux panneaux, Continuer la lecture#anthologie #35 | Ce serait comme si…

#anthologie #34 | Visite

à rattacher à jours sans fin Bonjour à vous aussi ça va mieux le soleil revient comment vous dites ? oui on en avait besoin les fraises vont pas tarder  C’est juste après la barrière du chemin de fer sur la gauche bonjour Huguette comment ça va ? Vous me reconnaissez pas ? Patrick le petit-fils de Paulette Oui j’ai Continuer la lecture#anthologie #34 | Visite

#anthologie #33 | Jours sans fin

rattaché à Un bonheur simple Potager désherber biner planter arroser la petite femme en tablier Potager mains calleuses désherber arroser surveiller heures mois  Chaleur protéger arroser à la nuit trimer Apporter crottin eau cendres attention limaces la petite femme en tablier Attention pucerons trimer semaines années froid  Ramasser paille surveiller verger gel  Pousses Semis replanter bêcher biner toujours les doigts Continuer la lecture#anthologie #33 | Jours sans fin

#anthologie #32 | Au delà de la fenêtre

en lien avec l’immeuble Il ouvre sa fenêtre, sur sa gauche à mi-chemin entre le mur de son bâtiment et la route encerclant la résidence un palmier pousse péniblement. Il en a compté vingt lors de sa première promenade à pied à l’extérieur. La stagiaire du kinésithérapeute le suivait trois pas en arrière avec son fauteuil roulant pour lui permettre Continuer la lecture#anthologie #32 | Au delà de la fenêtre

#anthologie #31 | Un bonheur simple

Mais qu’est ce que tu écris ? Ah, c’est vrai, j’oublie que tu ne m’entends pas, tu n’as aucune capacité de médium. Tant pis, je vais lire par dessus ton épaule. Je peux même m’appuyer sur toi pour mieux déchiffrer tes gribouillis, tu ne sens rien, rien du tout. Je pourrais me vexer, me venger. Depuis le temps, si la Continuer la lecture#anthologie #31 | Un bonheur simple

#anthologie #29 | Interférences

…Où est la sortie ? Je veux partir, oui, maintenant…bon d’accord j’attends encore un peu, je reste là.   Il a sept ans il intègre les louveteaux.  Vous pouvez dire à cet enfant d’arrêter de pleurer ? Il me déconcentre, je viens de perdre mon chemin. Un dimanche de septembre, le groupe de Jean canote dans la rade de Brest. Continuer la lecture#anthologie #29 | Interférences

#anthologie #28 | Cinq ?

Silence d’été :  Dans un cube de verre, un acteur vêtu d’un short et d’un tee-shirt de taille et de style d’enfant , les vêtements sont déchirés aux bras, aux cuisses et dans le dos pour permettre aux tissus de couvrir partiellement son corps. Il est assis sur une chaise triple de la dimension classique, la table est en proportion Continuer la lecture#anthologie #28 | Cinq ?