A propos de Danièle Godard-Livet

Raconteuse d'histoires et faiseuse d'images, j'aime écrire et aider les autres à mettre en mots leurs projets (photographique, généalogique ou scientifique...et que sais-je encore). J'ai publié quelques livres (avec ou sans photo) en vente sur amazon ou sur demande à l'auteur. Je tiens un blog intermittent sur www.lesmotsjustes.org et j'ai même une chaîne YouTube où je poste qq réalisations débutantes. Voir son site les mots justes .

#écopoétique #09 | le fond de la nature humaine

Ce matin dans le parc une femme se dissimulait derrière un troncpour vomirjeune, élégante, longs cheveux blondsramassés dans sa mainpour les protéger J’ai ralenti en essayant de rester discrèteElle s’est assise sur un banca fouillé dans son sacà la recherche d’un mouchoir peut-êtreIl était dix heures trente à peu près un malaise vagal, une grossesse,une anorexiquej’avais besoin d’en parlerj’ai admiré Continuer la lecture#écopoétique #09 | le fond de la nature humaine

#ecopoétique #08 je suis le fleuve Whanganui

Je suis le fleuve Whanganui de Nouvelle-Zélandeje suis un être vivant des montagnes jusqu’à la mervivant et patrimonial, je suisProtégé par la loi Baigne-toi si tu le veuxj’aime ça, je suis là pour çaPour bien d’autres choses encoretu commences tout juste à le comprendre Je suis un arbre remarquableinscrit au PLUça me protègeun peu des tronçonneuses Un orme de Sully Continuer la lecture#ecopoétique #08 je suis le fleuve Whanganui

#écopoétique #07 Mais…

Mais on s’en foutmais je n’y crois pasmais ça n’arrivera pasmais si c’était vrai on le sauraitmais c’est très contesté, je peux te passer des livres si tu veux Mais pourquoi tu m’angoissesmais qu’est-ce que je peux y fairemais c’est pas mon affairemais je ne serai plus là, ça m’angoisse quand même Mais arrête d’y penser, c’est pas la fin Continuer la lecture#écopoétique #07 Mais…

#écopoétique #06 | Mes pluies

Pas la peine d’être grand clerc pour savoirque cet homme est né sous les tropiquesqu’il n’a jamais douté de la pluiequ’il n’a connu que les pluies tièdes qui tombent en banian sur la ville La pluie qu’on attend, qu’on espère, qui ne viendra peut-être pas« Il n’est tombé que quelques gouttesmême pas enregistrées par le pluviomètre »on notera « traces »pour cacher sa déception Continuer la lecture#écopoétique #06 | Mes pluies

#écopoétique #05 | béton et bitume (suite)

J’ai habité Paris, j’ai habité une tourune tour sur dalle au-dessus d’une rue aveugle même au 10eme étage, j’avais une belle vuesurtout la nuitje ne rêvais pas du 34éme Impossible de nettoyer les vitressans risquer sa vieCe n’était pas prévumais jamais une panne d’ascenseur

#écopoétique #05 | béton et bitume

Les tours de la défense se videntvieillissentavant le Covid, ça valait plus de 6 000 euros le mètre carré, et maintenant, ça vaut moins de 300 euros. C’est un effondrement énorme.la construction sur dalle, la plus grande du mondeun témoignage un patrimoine, un monument !

#écopoétique #05 | spectralité ambiante

« Ce sentiment de vivre dans des ruinesécologiques, économiques,Vous le ressentez ?guerres, épidémies, ne pas savoir ce qui sera dans cinq ansdepuis longtemps qu’on ne l’avait pas vécu » C’est ce qu’il appelle la spectralité ambiante.Grégory Delaplace n’est ni un politique, ni un poéte,juste un antropologue médaillé d’or du CNRSson terrain est la Mongolie Cet intérêt pour les fantômes, les maisons hantées, Continuer la lecture#écopoétique #05 | spectralité ambiante

#écopoétique #05 | La grande mutation de Romans-sur-Isère

Je ne connaissais pas Romans-sur-Isère ; j’y suis venue pour voir l’exposition d’un copain dans la galerie d’un copain : « on est bien ici ».Le mieux, m’a-t-on dit, est de se garer de l’autre côté de l’Isère à Bourg-de-Péage, les quais sont aménagés en promenade le long de la voie verte qui suit l’Isère, puis de traverser le vieux pont à pied. Continuer la lecture#écopoétique #05 | La grande mutation de Romans-sur-Isère

#écopoétique #04 | Refuges

Quand on ne se bat plus contre la falaise qui recule les glaciers qui fondent et les montagnes qui s’effondrent Contre la mer qui fait remonter les égouts contre la chaleur qui devient insupportable contre la pollution qui est partout et les déchets qui s’accumulent contre le bruit, les surtouristes, les embouteillages, les radiations et la laideur la guerre aussi Continuer la lecture#écopoétique #04 | Refuges

#écopoétique #04 | Pfas et métolachore

On ne voit rien, ça ne sent pas et c’est imprononçable C’est ça qui est bien; n’empêche qy’il y en a partout « On creusera jusqu’au miocène, mais ça coûte cher » m’a dit le Président du syndicat des eaux Dans des sédiments déposés entre 5 millions et 23 millions d’années, ça fait drôlement profond pour échapper au poison lent « On trouvera Continuer la lecture#écopoétique #04 | Pfas et métolachore