A propos de Carole Temstet

Née , à Paris en 1966 , professeure de français en invalidité depuis 20 ans , j 'ai fait des formations d'atelier d'écriture chez Bing et Aleph. Diplomée en Développement personnel et en Art oratoire , j 'aide aujourd'hui tous ceux qui veulent trouver leur voi-e-x par l'écriture et la lecture. Coach de vie et animatrice en atelier d'écriture dans les milieux scolaires et associatifs, j 'aide adultes et enfants à développer leur créativité et à y prendre goût au sein de l ' association Mots et Pinceaux à Nogent sur Marne. J'ai publié 2 livres à la Société des Écrivains , un premier roman intitulé "Hors sujet" et un roman pour la jeunesse à partir de 9 ans " Violon d'étoiles" illustré par mes aquarelles, dit par P. Calmon (acteur) et joué au violon par I. Scialom (violoniste). (lien à trouver sur Publibook.fr) site FB : Carole Temstet-Lévy-autrice J 'aime apprendre, lire et être lu, écouter et joué du piano, voir des expos et peindre...

les mardis #09 / A l’encre

En plein jour, un étrange dessin à l’encre, de maison en colombage blanc et bois. Puis des tâches de toitures de chaumes jaunes et brunâtres sur leur contour par le vieillissement et les pluies diluviennes qui n’en finissent pas de pourrir la matière. Les toits ne sèchent pas et les rayons de soleil sont absorbés par l’eau qui s’écoule en Continuer la lectureles mardis #09 / A l’encre

les mardis #08/ vue du phare

Version 1 Il a fini sa ronde , on le voit surveiller la rotation de la lentille . Tout fonctionne bien. Il y a une tempête qui démarre dans exactement trente minutes. Il se place dans sa cellule, il l’appelle comme ça. Car finalement un phare, c’est une prison perchée… on sait qu’il dort dans la pièce principale, ronde. Son Continuer la lectureles mardis #08/ vue du phare

#LVME #01 | 12 h, heure marocaine

12h00 heure marocaine. Derrière le moucharabieh, elle veille. Elle tend l’oreille. Elle a secoué les tapis, laver les rideaux, fait le lit, tendu la moustiquaire. Elle a peur et elle attend. Assise sur son lit les genoux repliés entre les bras, toute recroquevillée. Si ça continue elle va fondre. Il fait chaud, très chaud, elle a besoin de se rafraîchir. Continuer la lecture#LVME #01 | 12 h, heure marocaine

#écopoétique #10 | notes pour une description de l ‘ambre

Ambre, larmes éternelles de conifères à la dérive Résines pétrifiées aux fourmis prisonnières Mémoires d’un monde à l’ histoire figée dans un glacis doré Pierre ancestrale à l’odeur musquée des pins Concrétion intestinale de cachalot noyé dans la Baltique Ambre bleutée dans les nuits de sonars sous-marin Collier funèbre au cou d’un Toutankamon Je te glisse au coeur de ma Continuer la lecture#écopoétique #10 | notes pour une description de l ‘ambre

#écopoétique #09 | Aller au centre

Aller au centre Un jour, la terre bouillante aura grillé sous les énormes perforations de la couche d’ozone. Plus le choix, faudra aller se rafraichir en son centre pour trouver un brin d’air frais. Se préparer à la grande plongée pour un retour la source . Le jour est arrivé… Personne n’est préparé à aller de l’avant, par l’avant, bras Continuer la lecture#écopoétique #09 | Aller au centre

les mardis #05 | frontières

Un petit écran qui me raconte qu’entre lui et moi, il y a un monde, qui frappe, qui déchire et qui tue pour un bout de terre, d’espace, ou d’histoires de frontières. Se faire tamponner nom, prénom, adresse, hôtel dès qu’on débarque quelque part. Dans l’air, il n’y a pas de frontière, dit l’enfant. Ce sont des espaces aériens, dit Continuer la lectureles mardis #05 | frontières

les mardis #04 | Quand cesse la ville

Fuir la Sky Line de la Défense, la route est claire pourtant, deux heures de route, un ruban presque bleu se déroule droit devant, des arrêts, des pompes blanches et rouges, au km 100, des panneaux de signalisations donnent le reste de km à parcourir Enfermée depuis des mois, derrière de larges écrans Apple qui ne donnent sur rien, envie Continuer la lectureles mardis #04 | Quand cesse la ville

#écopoétique #06 | Pluies incessantes

Ô pluie incessante ! Impossible d’arrêter l’ écoulement de ton eau sur mes volets fermés J’entends encore et encore les larmes du ciel glisser tristement le long des gouttières. L’eau s’infiltre partout où le temps gelé casse et fissure, sans discontinuer, creusant les rides des façades Les gargouilles aux yeux exorbités vomissent un peu plus d’eau chaque jour, tombent des frontons Continuer la lecture#écopoétique #06 | Pluies incessantes

#mardis #02 | Enfer forgé

Elle est en fer forgé ouvragé. Elle ne laisse pas entrer qui veut. Il faut savoir la prendre. Elle est la voie de sortie de la maison. La seule ouverture, en dur, de la clôture en pierre meulière. Le temps la travaille. Quand il fait froid, elle grince. Quand il fait chaud, elle baille. En automne, quand l’humidité et les Continuer la lecture#mardis #02 | Enfer forgé