#anthologie #24 | la sieste ou le temps étiré
il somnolait la bouche ouverte les joues creuses les fausses dents rentrées la tête roulant sur le côté les bras offerts sur l’accoudoir les mains imperceptiblement vivantes détendues autant que de vieilles mains percluses de rhumatismes et de déformations puissent être détendues les doigts tordus aux articulations exagérément grossies s’accrochaient sur l’arrondi en bois d’acajou du fauteuil des doigts autrefois Continuer la lecture#anthologie #24 | la sieste ou le temps étiré