A propos de Clarence Massiani

J'entre au théâtre dès l'adolescence afin de me donner la parole et dire celle des autres. Je m'aventure au cinéma et à la télévision puis explore l'art de la narration et du collectage de la parole- Depuis 25 ans, je donne corps et voix à tous ces mots à travers des performances, spectacles et écritures littéraires. Publie dans la revue Nectart N°11 en juin 2020 : "l'art de collecter la parole et de rendre visible les invisibles" voir : Cairn, Nectart et son site clarencemassiani.com.

vers un écrire-film #06 | lentement.

Lentement, ma pensée se construit, Image après image, mot après mot, Paufine ses contours, Creuse ce qu’elle a dire, Construit, doucement, bâtit… Lentement ma pensée, Celle qui est pour toi. Chemine dans les limbes de mon cerveau, Crée les images, Celles que je veux donner, Celles que je veux te faire entendre, Lentement, ma pensée circule dans mon esprit. Espérant Continuer la lecturevers un écrire-film #06 | lentement.

transversales #05 | les temps de l’écriture.

Le bureau de l’écriture : A plat, table, jambes allongées, café crème lait et sucre, coca, eau, thé parce qu’écrire donne soif, pas de musique, le silence, le regard vers l’extérieur parfois, une petite lumière quand tôt le matin. La carte de l’écriture: Ecrire dans le train les dimanches matins et les lundis soir entre Paris et Marseille-Paris. Ecrire dans Continuer la lecturetransversales #05 | les temps de l’écriture.

vers un écrire/film #05 | frappez avant d’entrer.

Je veux saisir cet instant où Giacometti pousse lentement la porte de son atelier de son atelier étroit, dénudé, sobre et presque sale, de son atelier du 46 bis de la rue Hippolyte-Maindron dans le XIVème arrondissement de Paris, cet atelier aux murs fatigués et gris sur lesquels sont encore au crayon, dessinées, des traces de lui, je veux saisir Continuer la lecturevers un écrire/film #05 | frappez avant d’entrer.

hors-série #impératif | lavez nos âmes

Lavez ô pluies nos pensées inutiles, futiles, dangereuses, qui encombrent nos esprits et nos coeurs torturés. Lavez nos doutes, nos déraisons, nos égarements qui nous mènent loin de nous mêmes. Lavez nos peaux, nos peurs, notre sueur. Lavez nos heures perdues, nos vies sans but, nos rêves non achevés. Lavez ô pluies le poids que nous portons, le poids du Continuer la lecturehors-série #impératif | lavez nos âmes

transversales #04 | cela commence comme ça

Guerre 14-18 dans le Nord de la France, un homme raconte sa peur – Pas la peur héroïque du soldat, ni la grande peur historique, non, la sienne, la vraie, la faille réelle, devant l’horreur et l’inhumanité. Cela commence comme ça, A l’aube, sur le champ de bataille, un homme, encore jeune, tête brune, cheveux courts, à l’allure longiligne et Continuer la lecturetransversales #04 | cela commence comme ça

transversale #03 | rêveries –

Les rêveries d’un promeneur solitaire que je n’ai pas lu depuis mon adolescence, images floues dans mon esprit mais ce titre, ce titre…. Ce sont donc, des rêveries Rêve t’-il parce qu’il est seul ? Rêve t’il parce qu’il se promène ? Rêve t-il qu’il est seul et qu’il se promène ? Rêve t’il debout ou endormi ? Qui fait Continuer la lecturetransversale #03 | rêveries –

transversales #02 | tremblements.

Les rêveries d’un promeneur solitaire que je n’ai pas lu depuis mon adolescence, images floues dans mon esprit mais ce titre, ce titre…. Les paroles, le RER, les silhouettes, les images de dehors, dans Paris, captées et écrites. Lorsque Alberto Giamotti est raconté par un écrivain-poète peintre franco-marocain, il est question d’art, d’écriture, de sculptures et de nécessité d’être au Continuer la lecturetransversales #02 | tremblements.

vers un écrire/film #04 | vies et délicatesses des gestes

Tout d’abord, je n’ai vu d’elle que ses longues boucles blondes. Ses longues boucles blondes volantes. Elle et ses longues boucles blondes tournoyantes dans le vent. Je n’ai vu d’elle que ses longues boucles blondes vibrantes comme une onde. Ses longues boucles blondes s’envolant dans les nuages passants. Ses longues boucles blondes lancinantes dans leur ronde. Ses longues boucles blondes, Continuer la lecturevers un écrire/film #04 | vies et délicatesses des gestes

vers un écrire/film #03 | fragments T.

Le trou dans le rideau de dentelle, ce bébé de quelques heures, la musique dans mes oreilles, le à ce soir, la main de mon fils dans la mienne, bonjour ticket s’il vous plait, le courant d’air, le souffle dans ma bouche. Le trou dans le rideau de dentelle. L’interminable déchirement dans la dentelle. Son démantèlement. Son cri lent et Continuer la lecturevers un écrire/film #03 | fragments T.