A propos de Catherine K.

Mon nom complet est Catherine Koeckx (prononcer Kouks). Citadine depuis toujours mais avide de nature et de grands espaces que je partage par la photo ou l’aquarelle (www.catherinekoeckx.be), je suis aussi passionnée par la ville (@bruxelles_autrement). Bruxelles mais pas que... J’ai publié Le Guide lovecraftien de Providence en 2021 (disponible sur Amazon.fr ou sur commande privée). Je viens de lancer mon blog littéraire Itinéraires pluriels (https://itinerairespluriels.wordpress.com).

#40 jours #39 | Souvenirs

Elle continue sur le même trottoir et tourne deux fois à gauche pour se retrouver dans la rue parallèle, à l’arrière de l’immeuble immaculé, elle y venait régulièrement avec sa mère. Elle prend quelques photos d’un bâtiment à l’allure un peu particulière qui jadis faisait partie de l’ensemble, c’est peut-être dans celui-là même qu’elle a vu le jour, d’après ce Continuer la lecture#40 jours #39 | Souvenirs

#40 jours #38 | Confins

Qu’en est-il des frontières de la ville, est-ce une notion qui s’applique à l’urbain autrement que dans le concept de ville-frontière ou dans celui de Berlin à l’époque du mur ? Limite, lisière, borne, séparation, délimitations, confins. Des limites il y en a. Tiens, justement, la grande artère qui divise en deux cette zone correspondant à l’appellation d’« extension Nord-Est » de la Continuer la lecture#40 jours #38 | Confins

#40 jours #37 | Les Brontë à Bruxelles

Pas besoin d’aller loin pour partir en pèlerinage, un pèlerinage sur des lieux qui pour la plupart n’existent plus tels qu’ils étaient à l’époque, de qui est-il question ici, à qui vient-on rendre hommage, dans le quartier du Palais royal, on descend à la station Parc, on longe la rue Royale et pratiquement au bout, à droite la rue Baron Continuer la lecture#40 jours #37 | Les Brontë à Bruxelles

#40 jours #36 | Vous n’êtes pas oubliés

Un cimetière de quartier, on les visitait souvent, les morts, avant, ils étaient parmi nous dans les cimetières de quartier, s’y rendre certains dimanches après-midi, une ancienne voie de chemin de fer qui longeait l’arrière du cimetière, c’était comme une promenade. Des centaines de tombes, des centaines de noms, ils sont nombreux les morts, des noms qui n’ont de signification Continuer la lecture#40 jours #36 | Vous n’êtes pas oubliés

#40 jours #35 | Style dockland 

Parce qu’elle est sans cesse en mouvement, que sans cesse on se questionne sur elle, qu’on veut la modeler, la façonner, au gré des humeurs et des tendances, financières ou non. Les strates se multiplient, s’accumulent, on peut les observer parfois à travers des vitres sur tel ou tel de ses squares, le passé est là, tangible, la ville comme Continuer la lecture#40 jours #35 | Style dockland 

#40 jours #21 | Crescendo

Protocole en forme de défi : adresser la parole à des gens que tu ne connais pas et leur demander quelque chose. Commencer petit, y aller piano, pianissimo même, te rendre quelque part à pied et, téléphone à la main, demander à quelqu’un, dans le cas précis à une femme qui arrive de la direction opposée si tu es bien dans Continuer la lecture#40 jours #21 | Crescendo

#40 jours #34 | Pas âme qui vive

C’est un début de soirée d’été il y a quelques années de cela, le temps est à l’orage, le bleu du ciel a cédé la place à des nuages de plus en plus gris teintés de rose pâle et soudain il apparaît là, le long du boulevard, lourd, massif, rougeoyant, on le croirait en feu, déjà frappé par la foudre, Continuer la lecture#40 jours #34 | Pas âme qui vive

#40 jours #33 | Effroi

Un centre d’accueil pour les demandeurs d’asile, il est immense, c’est une ancienne caserne du milieu du XIXe, style néo-Tudor, immense portail flanqué de deux tours octogonales, tu passes devant vers 7h00 un matin et tu aperçois une rangée de matelas avec des gens qui dorment dessus le long du mur qui jouxte l’entrée, effroi. Des années durant une femme Continuer la lecture#40 jours #33 | Effroi

#40 jours #32 | Le Pacifique n’est pas loin

On discute, on se souvient de la guerre, l’occupation, ils ont participé à des trafics, aujourd’hui on se retrouve, lui il était là il ne savait rien, maintenant il veut reconstituer le puzzle, on recherche des origines, des disparus, larges avenues qui descendent vers la Seine, une femme aperçue, un accident, un grand carrefour où la voiture stationne, partir à Continuer la lecture#40 jours #32 | Le Pacifique n’est pas loin

#40jours #31 | Point de fuite

Le sommet d’une colline la nuit, vue fixe, longues secondes qui défilent sur les lumières d’une ville au creux d’une baie, à l’horizon la mer.  Derrière ce qu’on devine être le pare-brise d’une voiture, le regard d’un conducteur ou d’une conductrice, homme ou femme, accompagné ou pas, on ignore ; il suit la route, lente descente dans une obscurité presque totale, Continuer la lecture#40jours #31 | Point de fuite