#40j-#03-parking peguy- surprise, surprise

Bretagne, surprise, surprise devant des noms de villages pour le moins curieux. Du côté de Brest, le phare du Petit Minou : sympa, le minou conduit à bon port les bateaux. Dans le Finistère, Saint-Jean du Doigt et sa relique : une phalange de l’index de Saint-Jean Baptiste qui mène les paroissiens au doigt et à l’œil. Dans les côtes Continuer la lecture#40j-#03-parking peguy- surprise, surprise

#40j – #7 descendre aux enfers

L’escalier de la cave sent le salpêtre et la moisissure. Ses marches sont branlantes ; dans la semi-obscurité, je tâtonne pour les repérer. Je m’appuie sur le mur humide. Au dehors, des détonations, des cris. Je me hâte pour me mettre à l’abri. Une lampe oscille au plafond de la pièce encombrée d’objets oubliés. Je bute sur un tas de Continuer la lecture#40j – #7 descendre aux enfers

#40j – 04 – Roscoff

Le bitume glissant du parking flaques de graisse suivre les flèches jaunes dessinées au sol attention aux trois marches à la sortie dévaler la rue en pente elle est étroite filer sur la gauche où est indiqué le parcours piéton sol inégal des valérianes au pied des murs et l’ombre d’un tamaris esquissée sur le trottoir éviter l’amas de détritus Continuer la lecture#40j – 04 – Roscoff

#40j-02 – façades Le petit pensionnat

38 boulevard Longchamp, le petit pensionnat. Trois fenêtres de façade, un immeuble classique marseillais. Au rez de chaussée, donnant sur la rue, le hall carrelé noir et blanc, la sœur tourière filtre les entrées et les sorties, un vrai dragon. Le salon de réception : entre les deux fenêtres aux rideaux épais, le tableau d’honneur, y sont épinglés les noms Continuer la lecture#40j-02 – façades Le petit pensionnat

#40j#01 zoom arrière – Santec

Blottie dans le transat, je laisse mon regard divaguer. À mes pieds, dans l’herbe rase, un escargot fait sa trace. Des pâquerettes lui font barrage. Il les contourne. Devant lui, s’élargit le champ : une pente légère s’élève au bout du jardin. Derrière sa clôture de bois instable, je devine le sentier des douaniers, les touffes de graminées qui le Continuer la lecture#40j#01 zoom arrière – Santec

#40jours prologue | signes

Un panneau de signalisation, un triangle bordé de rouge, à l’intérieur un pictogramme noir en forme de point d’exclamation :… il nous annonce que d’autres dangers ( lesquels ? : la nature n’en est pas forcément précisée, mais autres que ceux ayant leurs panneaux spécifiques) sont à craindre entre 150 à 50 mètres de ce panneau. Au centre d’une placette, Continuer la lecture#40jours prologue | signes

transversales #06 | n’oubliez pas de donner à manger au chat

Il y a déjà longtemps que j’écris, que je tente d’écrire cette chose qui résiste. Le matin, dans le silence de la maison, j’ouvre mon ordi, je pourrais écrire si… je peux écrire si… écrire mon autobiographie imaginaire… quelques mots… parfois une page… ou plus, à la recherche du temps perdu… et mon regard se perd dans le lointain, le Continuer la lecturetransversales #06 | n’oubliez pas de donner à manger au chat

dialogue #05 | cerises-fruits défendus

J’arrosais les salades dans mon potager. La chienne a aboyé. Devant le portail, une femme, un homme me faisaient de grands signes. Ils étaient strictement vêtus, la femme d’une robe simple et grise, l’homme portait cravate. Près d’eux, un garçonnet. Ils se sont présentés. Témoins de Jéhovah, ils venaient prêcher la bonne nouvelle du Royaume. L’enfant caressait le chien à Continuer la lecturedialogue #05 | cerises-fruits défendus

dialogue #01 | les amoureux des bancs publics

Carine et Chloé se retrouvent chaque après-midi dans le coin réservé aux enfants, près de l’étang du parc Borely. Leurs petiots jouent ensemble. Tout autour des habituées, toujours à la même place, et les gosses piaillants accrochés à leurs jupes. Tiens, remarque Carine, un jeune couple égaré ici, sans progéniture à surveiller. Ils se tiennent par la main, s’assoient sur Continuer la lecturedialogue #01 | les amoureux des bancs publics

vers un écrire-film #08 | si j’étais photographe

1. Si j’étais photographe, j’arpenterais la montagne – j’en connais tous les sentiers –, je traquerais les fleurs, leur éclosion leur vie, leur disparition ; je me plongerais dans l’étude de la botanique, ouvrirais les manuels, me servirais de l’application Plant Net-iphone pour identifier sur le terrain celles que je ne connais pas. J’aurais un botaniste enfoui dans ma poche Continuer la lecturevers un écrire-film #08 | si j’étais photographe