A propos de Anna Proto Pisani

Passionnée par la création et l’écriture, j'ai publié des textes et des articles sur différentes revues et les ouvrages collectifs sur la littérature postcoloniale Les littératures de la Corne de l’Afrique, Karthala, 2016 et Paroles d’écrivains, L’Harmattan, 2014. J'ai créé et fait partie du collectif des traductrices de Princesa, le livre de Fernanda Farìas de Albuquerque et Maurizio Iannelli (Héliotropismes, 2021). Je vis tous les jours sur la frontière entre la langue italienne et la langue française, un espace qui est devenu aussi ma langue d’écriture.

# 40 jours I # 3 Quattro volte Generale Orlando Lorenzini (Guardistallo 1890 – Cheren 1941)

Via Generale Orlando Lorenzini scende dall’Aurelia Alta, la SS1, verso l’Aurelia bassa, la litoranea, pini su pini dietro i cancelli delle case, la pineta qui è una questione privata. Castiglioncello, poco più di 20 kilometri a sud di Livorno. Stazione balneare tirrenica, una delle prime stazioni balneari italiane, insieme ai bagni Pancaldi di Livorno e le prime piattaforme sul mare. Continuer la lecture# 40 jours I # 3 Quattro volte Generale Orlando Lorenzini (Guardistallo 1890 – Cheren 1941)

#40 jours #34 I Corpi

Alle tre del pomeriggio dell’estate, quando tutti dormono, ci troviamo sulle scale. Appuntamento fisso, senza bisogno di dirselo, ci troviamo ogni giorno come per caso. Parliamo a bassa voce, presenze segrete nel silenzio del palazzo. Non vogliamo farci scoprire e rinunciare a questo momento, eppure qualche risata non possiamo controllarla. Stiamo lì, nel bagliore di quegli scalini bianchi e delle Continuer la lecture#40 jours #34 I Corpi

#40 jours #33 Défilé militaire

Défilé militaire du 14 juillet, oui militaire. Des chars immenses, avec les gros canons tout longs. C’est ça la révolution ? Effroi Lavori in corso, sempre in corso, eternamente in corso. Ma che fanno ? Perché tutta questa lentezza ? Scompiglio. 1 er octobre 2010 la famille Chuang, fondatrice du restaurant cambodgien Heng Heng au 65, rue de la République à Marseille est Continuer la lecture#40 jours #33 Défilé militaire

#40jours #21 I protocoles pour un immeuble de Ville

Dans notre immeuble de 8 étages, dans cette petite tour de ville qui écrase l’ancien quartier des couvents, en face du Château d’Eau, au croisement de 4 rues dans le vallon en goudron qui remonte le canal de Marseille enfoui : le dimanche matin aller taper à toutes les portes des voisins et apporter un croissant et un pain au chocolat, Continuer la lecture#40jours #21 I protocoles pour un immeuble de Ville

#40jours #17 | tenir

Elle surprend, on s’attendait une machine. Où est garée sa voiture ? Elle prend le ticket et la carte de crédit machinalement, l’argent liquide quelquefois. Bonjour, elle tend son bras, un autre bras se soulève et  s’allonge, moment d’air, petit geste de gymnastique en immersion de CO2, on entend un contraste de musiques, ou les nouvelles d’un journal radio, elle rend Continuer la lecture#40jours #17 | tenir

#40jours #16 I Spazi di abbandono

A casa, dietro alla scrivania, la stessa di ora la scrivania, ma dietro a finestre diverse, di città diverse, oggi a Marsiglia quella scrivania, la prima finestra quella di via Guerrazzi a Firenze, proiettata sulla strada, spettacolo sul mondo, passanti, il villino di fronte, giornate di pioggia, giornate di sole che attraversano questa grande finestra verticale di una strada secondaria, Continuer la lecture#40jours #16 I Spazi di abbandono

#40jours #12 | Titan

Dionysos est démembré, chaque jour, chaque soir. Je marche dans le goudron de la Ville nuit et jour, sur les mêmes segments de rues, écho de mes segments d’autoroute, je regarde le trottoir, tout ce gris et ce noir de la Ville, mes pieds se fondent dans le goudron, sprofondo nell’asfalto, je ne vois rien d’autre que la rue. A Continuer la lecture#40jours #12 | Titan

#40jours #11Atlantide

Dionysos est démembré. Chaque jour et chaque soir. Je marche. A Marseille je traverse la rue Cassini et là, presque à l’angle avec le boulevard Camille Flammarion, je piétine immenses plaques noires. Un jour je les ai vues ouvertes ces plaques sur le trottoir et j’ai aperçu quelqu’un descendre des escaliers d’habitude invisibles et rentrer dans la terre. Par hasard Continuer la lecture#40jours #11Atlantide