A propos de Alexia

Chercheuse par diplôme (Master 2, 2018) en littérature anglaise du 20ème siècle à Tours, indépendante car pas rattachée à une université pour l'heure, je fais des mousses au chocolat, des îles flottantes, du pain perdu caramel, des meringues, des crèmes brûlées...un jour, j'arriverais au niveau de la tarte au citron de Blanche!!! je l'aurais un jour!!! je l'aurais!!! En attendant, j'épluche aussi des pommes...

#été2023 #06bis | Novarina, l’incantation des chiffres

« -What do you think about his social class…? How do you think it may have affected his writings? -The money you mean…?…without it, WE wouldn’t have had any trace left about his writings.” Rahhhhhhh…si j’avais pu, si j’avais voulu, si je m’étais laissé faire…j’en aurais tartiné tout l’après-midi, ou au moins une bonne demi-heure, ou au moins un quart Continuer la lecture#été2023 #06bis | Novarina, l’incantation des chiffres

#été2023 #06 | parlons argent (et Emmanuelle Pireyre)

« -What do you think about his social class…? How do you think it may have affected his writings? -The money you mean…?…without it, WE wouldn’t have had any trace left about his writings.” Ille exultait. Tout son grand corps se réjouissait sans retenue d’avoir eu un témoin innocent pour cette réponse, ma réponse. J’ai eu la sensation d’avoir donné un Continuer la lecture#été2023 #06 | parlons argent (et Emmanuelle Pireyre)

 #été2023 #05bis | Sapo, Sapo, Sapo, Sapo (quatre fois)

« Oh how I wanted to be great! Delusion of grandeur’s my fate.” Denton n’avait aucune illusion sur la qualité de sa poésie. C’est même en le constatant amèrement encore une fois qu’il commencera la rédaction de son Journals. Il l’écrira dans une lettre à Jenesaisplusquidontlàjemefousdunom, juste avant de commencer, en juin 1942. La première entrée du Journals c’est le 10 July Continuer la lecture #été2023 #05bis | Sapo, Sapo, Sapo, Sapo (quatre fois)

#été2023 #05 | ce qui échappe (compressions du temps)

L’enterrement de mémé Alice. Hello vient juste de m’appeler pour me prévenir. Je peux pas dire que je sois plus qu’embarrassée. D’un coup, je me souviens de ce moment, un repas organisé par ma mère et mon beau-père quelques mois, ou années, après mon dernier départ. Le bon. En plein milieu du repas, le beau-père la pose là, comme ça, Continuer la lecture#été2023 #05 | ce qui échappe (compressions du temps)

#04bis | dans la nuit de samedi à dimanche

4,1 ou 4,2. En tout K, plus de 4. Et lui demander de fêter ça tous les ans, c’est peut-être seulement aujourd’hui que je me rends compte que. Fêter le jour où, à la place de la satanée liberté qu’on lui avait annoncée elle s’est fait déchirer le corps du sexe à l’anus par un monstre de plus de 4 Continuer la lecture#04bis | dans la nuit de samedi à dimanche

#été2023 #04 | superposer les temps

Les puces goglettes, dans un avenir aujourd’hui peu éloigné, doivent faire disparaître certaines industries, en modifier quelques autres, et surtout celles qui concernent les différents modes de transport en usage pour les environs de l’hypothalamus. Aussi, bientôt les personnes et les choses qui sont les éléments de cette Scène lui donneront-elles le mérite d’un travail d’archéotopie. Nos cheveux ne seront-ils Continuer la lecture#été2023 #04 | superposer les temps

#2023 #03bis | quatre par quatre (Gertrude Stein encore)

-Combien table Montgolfière ? -Quatre. -Ok. Je les dresse. -Ils sont passés tout à l’heure, l’Hostellerie du Château est complète… -Ah… -…et ils n’ont pas vu le menu. -Ah…ben on verra bien. D’abord les serviettes, en papier, c’est qu’on n’a pas le budget d’un étoilé. Puis les couverts : quatre couteaux, quatre fourchettes. Poser les serviettes le temps de saisir les verres Continuer la lecture#2023 #03bis | quatre par quatre (Gertrude Stein encore)

#été2023 #03 | comme je l’avais dit, Gertrude Stein »

« Pourquoi tu t’es laissé faire ? » La grammaire de la construction originelle transparaissait encore malgré les aménagements successifs des progrès des Hommes, j’ai écrit. L’agrammaire de la construction originelle flottait encore malgré les emménagements successifs des pro-gré des Hommes, j’ai inter-écrit, sans même m’en apercevoir. La grand-mère des cons-strictions originelles imprégnait encore les murs en moëllons mal-gré les âmes ménages ordonnés Continuer la lecture#été2023 #03 | comme je l’avais dit, Gertrude Stein »

#été2023 #02bis | jokari/ Zanarkand

Zanarkand Parait qu’il faut s’imaginer Sisyphe heureux, selon Albert ou Kuki. Non pas parce qu’on est passé à ça que ce soit pire, mais parce qu’il a eu l’opportunité par la répétition d’effleurer quelque chose de rare, de très rare, voire d’unique. A ne surtout pas nommer. Ou à surtout ne pas Hommer. Eplucher des pommes. Elle le fait comme Continuer la lecture#été2023 #02bis | jokari/ Zanarkand

#été2023 #02| du lieu au personnage

Heureusement que Pierre avait une échelle de meunier. Il n’y avait pas d’escalier pour atteindre l’étage. Tout juste l’espace pour passer un petit corps avait-il été fait, inexpréssement, par le propriétaire précédent, tout le long de l’étage par l’abaissement du niveau supérieur. Pour gagner de la hauteur dans le grenier. Les murs en gardaient les traces. A quoi bon enlever Continuer la lecture#été2023 #02| du lieu au personnage