A propos de Anne Dejardin

Projet en cours "Le nom qu'on leur a donné..." Résidences secondaires d'une station balnéaire de la Manche. Sur le blog L'impermanence des traces : https://annedejardin.com. Né ici à partir du cycle«Photographies». Et les prolongations avec un texte pour chaque nom qui dévoile un bout de leur histoire. Avec audios et vidéos, parce que des auteurs ou comédiens ont accepté de lire ces textes, l'énergie que donnent leurs voix. Merci. Voir aussi sur Youtube.

vers un écrire-film #08 | fuite

Si j’étais cinéaste, je filmerais les dessins que la mer trace sur le sable des larges plages du nord, là où il y a de belles marées, visibles à l’œil nu. Ces croquis creusés par une eau qui se retire en vitesse comme si le chef venait d’ordonner à ses troupes de se replier et derrière cette eau fuyante, le Continuer la lecturevers un écrire-film #08 | fuite

hors-série #impératif | sans titre sans rien

Fuyez, mots, faites silence, refusez-vous, puisque le ciment rouge et le sable d’or ont fermé toutes les bouches à part celles édentées du mensonge, épinglez, drapeaux, la peau trouée de médailles des nationalités faisandées, claquez, eaux du déluge, inondez les rêves de nos modèles périmés, ou alors écrivez,  comme on plante des choux dans l’espace du vieux monde, brûle, nudité, Continuer la lecturehors-série #impératif | sans titre sans rien

# Chantiers Tout ce qui coule

Merci à celles et ceux qui passeront voir. Merci à celles qui ont participé à mon chantier depuis leur lecture attentive, leur retour et leurs questions, Clarence, Nathalie, Catherine… Gratitude. Voici la dernière mouture, celle du jour…

vers un écrire/film #01 | encadrement

Encadrement doré, dont la moitié coulisse, ouvre sur le vide. Un fil de fer fin court le long de l’appuie de fenêtre extérieur, fixé à un petit crochet enfoncé dans la maçonnerie du mur. Il est distendu. Est-ce l’effet du temps ou d’un humain qui aurait eu pitié d’eux, les pigeons ? Avec le fil de fer empêcher les pigeons de Continuer la lecturevers un écrire/film #01 | encadrement

autobiographies #07 | portes/franchir

Porte 1 : Franchir les portes du sommeil et piétiner dans un rêve mosaïque. L’écrire. Franchir le périlleux de cet insaisissable. Se demander pourquoi on le fait alors. Ce que cela amènera, si c’est écrire pour écrire. Ecrire quand, en dehors du rêve dans l’éveil, c’est jours de tempête. Ecrire comme tenir la barre et ce serait pour aller nulle part, Continuer la lectureautobiographies #07 | portes/franchir

autobiographies #06 | train couchette

le corps assis sur le banc à lamelles de bois blond qui collent à la peau des cuisses, s’y impriment, le bruit de ventouse qui lâche à soulever une jambe de temps en temps, puis l’autre, habillé d’une robe trop courte pour les protéger,  la pelle rouge rangée tout au fond du porte-bagage à treillis métallique bien parallèlement à la Continuer la lectureautobiographies #06 | train couchette

autobiographies #05 | en sous-main

L’arbre – son nom – sa famille – son espèce et alors tous mêmes feuilles rondes avec ce double renflement du pourtour en face à face et chacune partant de la tige avec sa sœur en parfaite symétrie – eucalyptus – son essence – son huile essentielle et les guérisons possibles – repas préféré des chèvres – sa place –  Continuer la lectureautobiographies #05 | en sous-main

autobiographies #05 | «Autobio#05»

L’arbre – son nom – sa famille – son espèce et alors tous mêmes feuilles rondes avec ce double renflement du pourtour en face à face et chacune partant de la tige avec sa sœur en parfaite symétrie – eucalyptus – son essence – son huile essentielle et les guérisons possibles – repas préféré des chèvres – sa place – Continuer la lectureautobiographies #05 | «Autobio#05»