Le quai s’éloigne et l’eau grandit dans l’écho de la corne de brume. Mer sombre et verte. Apparaissent des couleurs, et puis un bras, nu. Un buste. Une tâche noire comme une encre de Chine autour du visage blême. L’œil ouvert. Sirène tue quelques pas dessous le quai bruissant. Au dedans de l’eau. La mer luit, la lumière s’y promène toujours. Et quoi qu’abritent les fonds, l’eau danse tout autour, promène ses grandes ailes plates jusqu’aux confins du jour. Et le jour arrêté, c’est la lune que l’eau prend, dans ses filets nomades, dans ses filets mouvants.
beau jeux d’assonances…
Et de belles images fugitives et mouvantes