14/11/2023
La cuisine de Mémé Alice. Verte. Comment dit-on déjà…Pastel. C’est ça, vert pastel. Brillant. Ce n’est pas que je ne m’en sois jamais aperçue, je sais depuis toujours, depuis que je l’ai vu tous les matins de cette année passée chez elle, dans sa cuisine, et même avant. Mais j’ai beau tapé « cuisine années cinquante » dans Gogol Images, non pas. Je cherche un placard en particulier. Celui qui ne s’ouvrait que trèèèès rarement. Celui avec l’étagère du milieu. Les bonbons étaient là. Lesquels ? lesquels…rectangles mous, différents goûts, un en particulier, étrange et bon, quand on avait vraiement, vraiement étaient « sages » …ce goût-là, est collé à cette étagère, à cette armoire, à cette lumière matinale de la fenêtre de la cuisine qui frappe la porte « secrète ». Car cette armoire, une fois fermée, ne se voit pas. Elle disparait, se fond surfacement avec les autres entités sur toute la longueur, en un mur vert pastel, inviolable. Étrange meuble terriblement contemporain errant dans mes souvenirs d’enfance. Combien ma grand-mère avait-elle du la payer ? Un prix très certainement exorbitant. Si, et seulement si, tout est paradoxe, l’inviolabilité de ce meuble à mes yeux d’enfant devaient très certainement lui avoir coûté toute sa violabilité de vie de « femme ».