Quand la tête lourde peut lâcher ses mots et que nos mains ont apprivoisé le chaos, la danse a commencé, un cri du cœur revenu souvent d’un lointain voyage la lettre au bout du stylo alignera ses déliés parfois un trop plein s’écoulera comme des larmes d’encre sans savoir quelle courbe nous emportera jusqu’au point-virgule comme une invitation à poursuivre le souffle en suspens et le rythme accéléré par le mot aimer
A la recherche de sens le regard fugace interceptera au vol l’image furtive du mot qui semble lui échapper se dérobant comme un papillon insaisissable et qu’un murmure presque un juron de sa voix rauque aimerait capturer
L’intimité presque invisible exprime la force de relation entre soi et l’autre comme un abrazzo langoureux sur quatre temps ceux de nos jambes entremêlées incarnation de nos idées et de leur complexité
De quelle volonté le choix est-on conscient à se décider d’écrire à quel fil de nos pensées se rattacher ou plus simplement se gratter la tête, le toucher est un acte fondateur et le miracle s’accomplira en un surgissement
Quand nos doigts ne se tachent plus, audacieux nous ouvrons une fenêtre sur notre monde intérieur comme un acte de foi
Splendide – j’adore les mots aux deux z – avec vous
oui deux z comme deux bras, merci
J’aime quand les mots envahissent notre geste de lire et débordent et s’envolent le souffle court par l’absence de ponctuation mais la tête pleine des mots qu’on a encore en bouche
« A la recherche de sens le regard fugace interceptera au vol l’image furtive du mot qui semble lui échapper se dérobant comme un papillon insaisissable et qu’un murmure presque un juron de sa voix rauque aimerait capturer « que c’est beau
Que votre texte est beau. Merci Raymonde
je lis et je relis encore…
quand l’écriture est poésie
En ou de famille, écrire de la poésie… Manne parisienne. Merci, chère Raymonde.