Racines comme des doigts noués dans l’effort à se mêler à la terre trempée. Un épais feu d’eau liquide et qui coule, dédoublement de la peau. Chair effritée d’ongles nus dans la chair la terre. Le son affolé des torrents partout, qui allume à la peau des éclats d’abîmes étincelaires, qui lèche, qui lèche l’écorce ouverte, les côtes, la gorge, la boue, immenses, tu écoutes le souffle rauque les fracas, les souffles qui se retournent, ici.