De Enid Blyton : Le club des cinq : mon premier amour : Mick.
De Dumas père : pour l’urgence à remonter chez moi retrouver Edmond Dantès.
De Rimbaud : la liberté, les poches trouées, le frou frou des étoiles.
De Joyce : la touffeur époustouflante repoussante.
De Camus : la découverte que l’on a le droit d’ être autre, que l’on peut ne pas adhérer au monde.
De Sarraute : Pour un oui pour un non, exploration des infimes et terribles tempêtes intérieures. L’écriture du silence.
De Christian Garcin : Pour le bruit dans les arbres qui me semble toujours le plus important à écrire.
De Thomas Bernhardt : la beauté du ressassement, du rythme, de l’obsessionnel.
De Michel Leiris : « … reusement » comment le monde vient aux petits.
De Raul Vaneighem : Traité de savoir vivre à l’usage des jeunes générations, parce que j’avais besoin d’un truc genre La vie, mode d’emploi.
De André Breton : le bonheur de lire sans que la faculté de comprendre quoi que ce soit ne rentre en jeu.
De Stig Dagerman : parce que notre besoin de consolation est impossible à rassasier et que le temps est élastique.
Codicille : je suis déjà à douze. C’est un chantier en perpétuelle ouverture ; j’ai fait bref, j’ai écrit vite, posté vite, faisant confiance à ce qui venait maintenant, après avoir lu quelques autres «Sentimenthèques »
Oui un chantier perpétuel, et qui s’enrichit des apports de tous.tes. Merci pour Stig Dagerman.
l’urgence on la sent dans la brièveté
Merci Cécile ; l’urgence, c’est aussi celle de l’atelier, je cavale pour ne pas trop perdre pied…. Je pense soudain au titre du livre de Jean-Philippe Toussaint sur l’écriture : »L’Urgence et la Patience » ; s’équilibrer entre les deux…
J’ai aimé aussi vos éclairs de lecture. Merci aussi de me rappeler le texte le texte de Toussaint
Merci, Béatrice, pour Stig Dagerman et pour Raoul Vaneigem, Le Traité. Le premier livre beaucoup, souvent offert aux amis. Le Traité m’a aidée, comme vous dites. Ces deux-livres là, toujours à portée de main. Merci pour Christian Garcin (dans Vidas, le texte sur Marina Tsvetaiëva.)
Partage aussi pour la raison d’aimer Breton.
Merci pour les connivences, Agathe. Vais aller lire « Marina Tsvetaiëva »…
J’avais oublié le partage sur Enid Blyton, mais ne me souviens pas de Mick, seulement du chien et des sandwiches (peut-être ai-je enchaîné trop vite après Oui-Oui.)
faudrait que je relise Le club des cinq alors, car si il y en a un que j’ai complètement oublié c’est Mick, j’admirais l’impétuosité de Claude, m’identifiais à la docile Annie et m’en remettais à l’autorité de François 😊
Et tu te dis que tu as oublié le Club des Cinq ! Pourtant tant d’heures passées avec eux et Bernhardt « Maîtres anciens », « Extinction » et « Béton » (rien que ce titre !) et « Nadja » de Breton comment j’ai pu oublier ça ??? Merci Béatrice !
… on est fait.e aussi de tout ce que la mémoire laisse de côté…
Merci pour la lecture.