Parking silo souterrain avec des morceaux de matières cérébrales dedans. A l’entrée, la barrière de sécurité empêchant les automobilistes de finir dans le vide avait disfonctionné et l’ascenseur plaque-tournante prenant en charge les véhicules était au huitième sous-sol.La conductrice et le moniteur d’auto-école qui l’accompagnait pour qu’elle se familiarise avec ce parking tout nouveau, le premier du genre sur la Côte d’Azur, ont fini tout en bas, en morceaux.
A l’assaut des sables, à l’assaut du ciel, éventration permanente, chantiers du futurs, une armée de travailleurs déplacés, des autoroutes aux vitesses meurtrières tracent la ville en expansion vers le haut,luxe ostentatoire sorti de la poussière, financé par le pétrole. Dubaï comme une antrhoposcène de crimes où les policiers ont désormais des motos qui volent.
Une colonne, « cathédrale de la misère érotique » pour Kurt Schwitters, traversant les étages. Déchets, rebuts, objets de la société industrielle s’y encastrent. L’œuvre d’art, le Merzbau (construction Merz), envahit tout l’immeuble. En 1943, les bombardements la détruisent.
Socle, cristal, nuage. Béton, verre, acier. Avec du vortex dedans et tous les savoirs confluants. Sur le terrain d’un boulodrome, l’architecture qui déconstruit accouche d’une montagne de porte-à-faux. Le budget initial est multiplié par cinq. Les logiciels de dessin en 3D avaient tout prévu. Tout sauf que le sol du site était instable et inondable.
Résille emblématique. Le héros du musée : super-béton, un fibré, performances hautes et ultra. Les architectures muséales contemporaines ont toutes un point en commun : conduire à la cafétéria ou au resto chico-branché du toit terrasse. Suivre l’application.
dans les musées la cafétéria c’est souvent ce qu’il y a de mieux et je me demande si la première histoire est vraie. Moi j’aime qu’on me raconte des histoires (même fausses).