#anthologie #27 | trois possibilités d’histoire

Une jeune femme qui aime la poésie et qui a beaucoup trop d’envies se marie à un homme qu’elle admire. Il se trouve que cet homme lui aussi aime la poésie et a beaucoup d’envies. Mais comme il ne peut pas y avoir deux capitaines dans un bateau l’homme sabote la femme ou la femme se sabote au profit de l’homme. En tout cas ce dernier réussi et fini par quitter la femme. C’était peut être la meilleur chose qui pouvait lui arriver mais elle ne l’a compris. Elle pense alors qu’elle doit au moins réussir sa fin de vie. Elle met la tête dans le four alors que les enfants sont endormis.

Un homme possède un chien qui a le pouvoir de voyager dans le temps. Mais personne, même pas l’homme n’est au courant de ce pouvoir.  L’homme adore son chien. Il adore le regarder se promener truffe par terre, ou humer les embruns, il adore le regarder courir après des bâtons et les ramener, il adore quand le chien joue avec son petit jouet qui fait scoinch scoinch, il adore regarder le chien dormir et grogner dans son sommeil. L’homme ne le sait pas mais le chien lui a déjà sauvé la vie mille fois, revenant dans le passé et modifiant le destin de l’humanité et le sien à tout jamais. Brave toutou. 

Un couple attends une livraison qui ne vient pas. Elle contient quelque chose d’absolument inutile au sens où cette chose ne leur est absolument pas nécessaire pour vivre, mais quelque chose dont ils ont fait une nécessité pour la suite de leur vie. Comme cette livraison n’arrive pas, la vie et le temps se dérèglent et se mettent en suspend apportant leur lots de conséquences et de dérèglement sur la santé mentale et physique du couple. Dans années plus tard alors qu’ils ne l’attendent plus, le colis est enfin livré

A propos de Line

De métier éducatrice auprès d'adolescents en difficulté. Depuis un an animatrice en atelier d'écriture ( DU animateur en atelier d'écriture Université AIx-Marseille 2019-2020) et porosité entre ces deux espaces là qui se mélangent quelque fois, parfois plus que je ne le crois.

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