#anthologie #08 | no pasáran

Mc Ewan invente le départ de l’épouse du personnage principal (laissant à son père un bébé de sept mois) pour entrer dans ce qui ressemble plus à une autobiographie qu’à une fiction. Ce père calfeutre toutes les issues de son habitation pour échapper au nuage de Tchernobyl.  Sarid présente un avocat qui n’a qu’un seul client et une colocataire qui ne paye pas son loyer et se refuse à lui, pour entrer dans la fiction. Il récupère les clefs dans le sac de la fille pour arriver à la mettre dehors (il faudra en plus qu’il lui paye un billet pour New York).  Dans la fiction, on peut refermer la porte. Derrière la porte, on entend des bruits depuis longtemps, des murmures parfois, des cris d’autres fois. Mais la porte est solide. Qui aurait la tentation de l’ouvrir ? Personne n’a envie que la réalité devienne un mauvais rêve.

A propos de Danièle Godard-Livet

Raconteuse d'histoires et faiseuse d'images, j'aime écrire et aider les autres à mettre en mots leurs projets (photographique, généalogique ou scientifique...et que sais-je encore). J'ai publié quelques livres (avec ou sans photo) en vente sur amazon ou sur demande à l'auteur. Je tiens un blog intermittent sur www.lesmotsjustes.org et j'ai même une chaîne YouTube où je poste qq réalisations débutantes. Voir son site les mots justes .

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