Le personnage serait comme en deux dimensions, lui sans mouvement ou le prolongement du mur sans aucune distinction c’est pareil, si ce n’est le décoché de la fenêtre et après des livres en différents tas entreposés ; une tasse où un jour il y aurait eu du thé mais le thé en serait parti et il ne resterait qu’une fine pellicule presque du sable ou juste une poussière maintenant ; quelques livres encore ; un tabouret minuscule en bois et taillé en forme de cœur pour accueillir quelque chose de minuscule mais on aurait pendant longtemps réfléchis avant d’y mettre une plante ; une guitare mal accordée devant un meuble plein à craquer de dvd mais qui a encore des dvd de nos jours ; la baie vitrée jamais nettoyée par laquelle on voit encore ce qu’il y a à voir mélange de vert, de bois et plus loin, la ville et puis la mer ; un long mur blanc ; un banjo bois noir et ventre blanc ; un mur blanc encore entrecoupé sur la droite du début d’un meuble que l’on devine en bois foncé ; puis la table mal rangée évidemment, pots de plantes mortes jamais rempotées, et celle qui sont encore en vie ; carafe vide ; plateau de bois encombré ; chaise en bois empaillée ; panneau de bois sombre qui pourrait être une porte ; retour au mur blanc, retour au personnage qui n’aurait pas bougé ou qui à force de rester là, tanqué, se serait dissout dans le mur blanc, par de là le mur et l’air ; le personnage aurait disparu.