Printemps dix neuf cent soixante dix huit, assise avec tous les autres lycéens de Lannion sur la place du Marc’hallac’h nous protestons contre les responsables du naufrage de l’Amoco Cadiz.
Printemps dix neuf cent soixante dix huit, dans le garage de Catherine aménagé en salle de jeu avec Isabelle qui possède un tourne disque à elle nous tentons de répéter de mémoire la chorégraphie de Saturday Night Fever à partir du disque de la bande originale reçu pour mon anniversaire.
Une armée de lapins roses jouant du tambour fait sa première apparition à la télévision suivie par un chef cuisinier assaisonnant une salade et s’interrogeant sur l’utilité de se décarcasser.
Pendant un concert de soutien aux ouvriers de l’AOIP en grève, depuis les coulisses j’aperçois Mouloudji sur le devant de la scène entr’ouvrant presque timidement les rideaux pour observer le public sans en être vu.
Centre aéré de la ville, été dix neuf cent soixante dix-huit, premier jeu de l’oie grandeur nature organisé pour mon groupe d’enfants, des petits de maternelle, pendant mon stage pratique de Bafa. Ils progressent trop vite par rapport aux estimations initiales. Jusque la fin du jeu, j’annonce systématiquement le « un » comme résultat du lancé de dés. Aucun des enfants ne s’en aperçoit.
Rire, sourire, et émotion devant cette liste de photos, celle de Mouloudji parmi des scènes possiblement familières prend de l’importance d’être cet instant unique et furtif.
Merci,
C
Merci Catherine pour ta lecture bienveillante et ton commentaire.
Très sympas ce retour en 1978 , voyons j avais 12ans … tout me parles !!!!
Merci Carole pour ta lecture et ton commentaire, j’avais très peu d’ années de plus que toi.