Une foule indistincte.
Des hommes, des femmes, innombrables,
Une foule laborieuse en mouvement
Une mer de têtes sur un océan de vestes
Des corps esquissés, vêtus de pardessus,
Les hommes portent un chapeau ou un feutre
Quelques femmes un chignon ou des cheveux frisotés.
Une foule indistincte dans une rue esquissée
Une marée de travailleurs du tertiaire, New York, Paris, Tokyo ?
Des silhouettes crayonnées en gris clair,
Une masse indifférente.
Au milieu
Un petit bonhomme seul sans chapeau
un manteau gris plus foncé
des yeux grands ouverts, un sourire aux lèvres
Il est seul et il pense
Je suis unique,
je suis unique,
je suis unique,
Bien sûr, Sempé. Le seul et l’unique. Habilement choisi et finement décliné. Merci.
Merci Jean-Luc pour ta visite et ton commentaire. Sempé dépeint magnifiquement la solitude dans l’immensité de la ville.