#anthologie #06 | solitude à blanc

La solitude tire à blanc quand elle n’a pas d’échos dans lesquels se fondre. A quoi bon l’étaler quand elle n’est pas poétiquement correcte, quand elle n’est que transpiration matinale devant une tasse de café sans altérité, quand elle n’est que pleurs silencieux devant les angoisses du monde qui enfle de colère, quand elle n’est que perplexité non créatrice devant un tuyau qui fuit, quand elle n’aspire qu’au silence honteux des vies pas dans les clous ?

A propos de Marie-Caroline Gallot

Navigue entre lettres et philosophie, lecture et écriture.

10 commentaires à propos de “#anthologie #06 | solitude à blanc”

  1. C’est drôle comme la solitude est associée à la couleur blanche, ici dans ce texte percutant, ailleurs dans d’autres textes « ciel tendu à blanc », « à l’heure où blanchit la campagne », « le ciel blanchi ». Merci Marie-Caroline !

Laisser un commentaire