Deux fois – je n’ai pas compris ce que j’y faisais – déambulation – va et viens – extérieur à eux – extérieur à tout – extérieur à moi – dedans dehors comme me trouver dans le temps qui est le mien –
Mon cerveau me joue des tours parfois – je ne vous comprends pas toujours – votre regard qui me fixe, me scrute, m’interpelle, m’angoisse – votre angoisse me joue des tours – détours de soi – détours des autres – détours pour prendre du temps, en gagner, se perdre et se retrouver – mon corps bouge indépendamment, mon corps a besoin de nicotine, de soleil, d’espoirs –
Mon corps parle en dehors de moi – mon corps montre ce qui n’est pas moi – mon corps filiforme se nourrit de peu – mon corps bouge en écho aux vôtres – je bouge là où vous n’êtes pas –
Mon corps dit en décalage des mots qui sont les miens – je veux rester ici, je monte, je descends, je me couche, je dors, je laisse la porte ouverte au vent du soir, au vent du désespoir – je laisse la porte ouverte et j’oublie –
« je bouge là où vous n’êtes pas.. ». des mots qui ouvrent tant de portes! Merci pour le rythme du corps, de la vie.
Merci