D’abord le son.
Celui de l’eau, celui des voix qui m’entourent de l’autre côté du rivage.
On me parle, on m’imagine, on m’espère.
Je réagis déjà à la musique des mots et au chant des oiseaux.
Et puis la lumière, éclatante, trop forte pour mes petits yeux habitués à l’obscurité de ma cachette.
Un cri. Me voilà enfin au premier jour de l’hiver.
Je découvre le froid et son contraire, je ressens pour la première fois la faim, vite assouvie.
Viennent l’odeur du vent, l’odeur du monde où je devrais trouver ma place.
Apprendre, sentir, grandir, devenir.
La découverte de la vie par pincées de sensations. On en voudrait plus. Merci Sandrine.
Merci à vous de m’avoir lue !
et comme par hasard, la musique au rendez-vous ! (n’hésite pas à prolonger ce texte si temps et envie !)
Oui, merci François !