Des feuilles et des feuilles sortent de la photocopieuse.
Des fragments, une centaine de pages éparses. Les rassembler ou pas, les mélanger ou pas. Finalement, décider de les trier, en mettre à la corbeille, essayer de trouver son chemin d’écriture.
Autrice, narratrice, personnages, une confrontation permanente pendant ces quarante jours. Léonie le personnage qui s’est imposé, revenant et revenant au fil des textes. Laissant l’autrice éberluée. L’obligeant à ramer pour étoffer son personnage, à mener des recherches sur internet (Léonie est née en 1900 et apparaît dans le récit en 1915). Mener des recherches sur internet n’est pas un problème pour l’autrice, elle aime brasser la documentation et écrire des récits documentaires. Mais là, elle est troublée, ses personnages prennent le dessus. Il y a aussi Madeleine, la femme derrière la porte et Flore, la jeune femme née dans une ferme au milieu des brebis, la ville de Bordeaux. Projet de continuer à brasser ces récits.
Même ses carnets de voyage se sont manifestés. Devenant probablement carnets d’écriture. Il est vrai que l’autrice a commencé l’écriture pour épaissir le contenu de ses carnets.
Quel devenir pour ces centaines de pages écrites ? Des carnets d’écriture ? Assurément pour l’histoire de Léonie, une mixture de textes, cartes, collages, photos, extrait de sa lettre…