dans le silence d’après le bain vibrations de sa paire d’antenne , six pattes en mouvement se frottant l’une à l’autre, vibrations accélérées, saccadées, de ses quatre ailes membraneuses, mandibules en action incessante, échappée de l’eau, elle n’est que rapidité brusque, qu’agitation permanente, après chacun de ses minuscules ébrouements, elle procède par petites avancées lentes sur la pierre chaude, temps long nécessaire, temps étiré indispensable jusqu’à ce que ses quatre ailes membraneuses retrouvent leur fréquence naturelle, la liberté libérant l’envol loin du piège de l’eau
(Mendel, sors de ce corps !) :°))
Rétroliens : nouvelles #lire&écrire | Piero C-H, avant (et après – 2) coureur – le Tiers Livre | écrire, publier, explorer
oh que je suis contente de mon choix (savais bien) pour ma courte incursion sur les textes cet après-midi
bon vol à elle